Sortie Canigou – 24/05/25
Sortie rando avec : Emilien le scribe, Eric l'aspirant bon initiateur rando, JP , Alex, Elise, Eric B. Nacina, JJ.
À l’arrivée au parking Paul Sabatier, l’excitation surpassait la fatigue, sauf pour quelques personnes qui avaient confondu l’heure du coucher, pour elles et l’heure du lever pour nous
L'engouement de découvrir de nouvelles personnes et de partager quelque chose de simple et de resourçant ; l'ascension d'un sommet et pas n'importe lequel, celui du Canigou.
Implanté en plein milieu des Pyrénées Orientales, il surplombe le département 66 du haut de son 2785 m. Grand bonhomme et encore enneigé, c'est en date du 24mai 25 que nous nous sommes lancés à son sommet.
Au nombre d'un groupe de 8 personnes, nous avons commencé à Vernet-les bains 654m, par le pic de Falguerosa, 1126m , puis la Torre de Goa,1267m. La côte montait d'emblée, mais pour se mettre en jambe, il fallait bien cela !
Le paysage y était étonnamment humide et verdoyant, laissant apparaitre, au-dessus de nos têtes, des vautours planants paisiblement.
Le chemin nous a amené ensuite vers la forêt, ou là, peu de temps après, nous avons suivi un petit cours d'eau et un canal. Ce dernier nous a conduit, un peu plus haut au premier refuge des Mariailles, 1699m.
Après s'être gentiment installés, nous nous sommes exercés avant d'aller nous ravitailler pour un repos bien mérité. Exercés aux encordages, pour les passages difficiles, sous l'œil rusé et habile de notre bon guide.
La deuxième journée a commencé sur le coup des 7h30.
Le temps s'était rafraîchi et nous quittions la forêt pour des paysages plus dégagés vers 2000 m. et la traversée du Cadi.
Au loin, ont apercevaient la neige. Rien que de la voir, elle apaise, et en montant, on se retrouve en cirque glacière.
Un peu plus haut, on voyait une cheminée, la Brèche Durier,
un peu plus large que celle du père Noel. La montée nous a coûté, mais en arrivant au sommet, on s'est tous écriés "quelle merveille »
Ensuite, c'est une descente par la Portella de Valmanya, les Crêtes du Bardet qui nous emmené dans une autre vallée. Le paysage y était bien dégagé, pour y laisser apparaitre le refuge des Cortalets, 2150m.
Un peu de réconfort après une douche (pour certains) gelée. Un repas et une partie de carte dégantée. Ou le seul gagnant fût "le machin jaune", qui fît d'ailleurs fuir les fantômes.
La Descente du lendemain fût belle et raide. Quittant les sommets pour des vallées plus arborées. Nous avons croisé en route, cabanes,
Rhododendrons et contes sur le Canigou.
1500 m de dénivelé plus bas, c'est notre village de départ qui se trouvait là. L'enlèvement des chaussures et le soulagement à l'arrivée, nous fît prendre conscience de cette belle traversée.
Une traversée à travers le temps qui nous reconnecte avec nous-même mais aussi avec les gens. On se sent plus apaisé, connecté et c'est peut-être, en t'autre pour ça, que l'on veut déjà recommencer.
Les photos ici : Can ! GO
Emilien