Camp alpinisme Oisans - 12-19 juillet 2025

 

Du 12 au 19 juillet 2025, nous nous sommes tous.tes retrouvé.e.s dans les Écrins pour le camp d’été de la section Alpinisme. Cette fois-ci, ce ne sera pas Ailefroide mais La Grave. Notre camp de base était le camping municipal de Villar d’Arène – Arsine. En bord de la rivière Romanche, il dispose de toutes les commodités (salle commune couverte, prises et frigos accessibles et épicerie), de beaux emplacements arborés et est idéalement situé pour accéder aux refuges Adèle Planchard, du Pavé et de l’Aigle.

 

Nous avions programmé 2 montées en refuge dans la semaine et 3 soirées communes au camping. Après une journée de grimpe ou de repos en vallée le dimanche 13 juillet, plusieurs groupes se sont formés pour faire des courses/voies en altitude autour de différents refuges : Soreiller, Aigle et Pavé. Le mercredi soir, on se retrouve tous.tes plus ou moins tard, plus ou moins fatigué.e.s avant de repartir vers d’autres aventures verticales : autour du refuge Adèle Planchard, traversée de la Meije, traversée Rateau/Meije et glacier de la Girose.

La météo a été bonne dans l’ensemble, avec seulement une journée maussade le dimanche 13 et des orages le samedi 19 ; ce qui nous a amené à terminer le camp un jour plus tôt.

Nous étions au total 16 personnes (dont 5 encadrant.e.s). Liviu était également avec nous au camping mais n’a pas grimpé. L’ambiance était très conviviale et la bonne humeur de tout le monde a participé à la réussite de ce camp malgré un rythme soutenu et des changements de dernière minute.

Merci à tous.tes pour cette belle semaine riche en émotions et en grimpe.

Encadrant.e.s : Ferdinand, Oscar, Arnaud, Vivienne, David

Participant.e.s : Chloé, Amélie, Lucas, Pierre, Antoine, Samy, Robin, Ivan, Guillaume, Pascal, Johann

 

Voici les principaux temps forts de ce camp.

Séjour au refuge du Soreiller – 14-16 juillet 2025

Encadrant : David
Participants : Lucas, Pierre, Antoine, Samy
Photo : Cliquer ici pour l'album 

Jour 1 – Aiguille Dibona

Réveil à 4h30 pour un départ à 5h15 depuis Villar-d'Arène, direction le hameau du Clapier. On y laisse la voiture, le stationnement étant interdit aux Étages depuis les intempéries de 2024, puis on prend la navette de 6h pour rejoindre le point de départ de l’approche.

Les 1100 m de dénivelé jusqu’au refuge sont avalés en 2 heures. Il fait un peu lourd à cause de l’absence de vent, mais la température reste supportable grâce à l’heure encore matinale.

Arrivés tôt au refuge du Soreiller, on profite d’un café tranquille sur la terrasse, le temps que le rocher sèche complètement et que le mercure grimpe un peu — l’air reste bien frais en altitude.

Pierre et Samy partent dans Martine is on the rock, pendant que David, Lucas et Antoine choisissent Éthique de la joie.

Lors de l’approche, qui ne devait prendre que 15 minutes, on monte un peu trop haut avant de réaliser notre erreur et redescendre vers les bons départs. Heureusement que nous n’étions pas pressés. 

Dans Éthique de la joie, une cordée nous précède : il s’agit de la gardienne du refuge. Elle disparaît rapidement dans la paroi, manifestement en terrain familier. L’itinéraire déroule bien, malgré un passage mouillé mais bien protégé. L’ambiance est agréable, les relais confortables et la grimpe variée.

Du côté de Martine is on the rock, les cotations sont parfois un peu sèches, et il vaut mieux se fier à celles indiquées sur C2C plutôt qu’au topo papier. Le rocher est excellent, l’équipement bien placé, et l’ensemble reste plaisant à grimper.

Les deux cordées progressent à un rythme similaire et se retrouvent avant la dernière section. La cordée de David reste dans la face Est (la voie nécessitant quelques coinceurs), pendant que l’autre cordée bascule côté sud pour finir par une ligne plus grimpante mais totalement équipée.

Une petite séance photo au sommet vient conclure cette belle ascension, avant d’entamer la descente : deux rappels, puis une vire un peu impressionnante mais facile à désescalader.

Retour tranquille au refuge vers 18h30, juste à temps pour trinquer avant le dîner.

Jour 2 – Tête du Rouget, à la recherche du trésor

Deuxième jour, et changement d’ambiance : l’approche est bien plus conséquente que la veille, avec un terrain plus technique, parfois instable.

Il nous faut un peu moins d’1h30 pour atteindre le col qui permet de basculer sur la face sud. Un bâton en bois signale le départ des rappels. Une nouvelle ligne a été équipée récemment, plus directe, qui facilite l’accès au pied de la voie.

L’ambiance au départ est fraîche, très fraîche même. Le vent nous fait vite regretter la douceur de la veille. Le soleil finit par apparaître, mais timidement, et il faut patienter pour que la chaleur s’installe vraiment. Les passages nuageux sont beaucoup plus nombreux que prévu, mais fort heureusement, la pluie nous épargne.

Aujourd’hui, les deux cordées partent ensemble dans Le Trésor de Rackham le Rouget.

Une première longueur pour s’échauffer — et très vite, la deuxième remet les pendules à l’heure : une 6b bien engagée, avec quelques pas de 6c qui donnent de belles sueurs froides.

La suite est plus homogène dans le 6a/b, avec un rocher d’une qualité exceptionnelle. Les styles sont variés, les cotations plus douces que celles rencontrées la veille. Même les longueurs plus faciles, autour du 5b/5c, sont intéressantes.

Probablement l’une des plus belles escalades du séjour, tant par la ligne que par la qualité du caillou.

La descente se fait par l’arête nord. On choisit de tirer quelques rappels, pensant gagner en rapidité, mais avec le recul, il aurait été plus efficace de continuer uniquement en corde tendue : on perd pas mal de temps.

Le reste de la descente se fait à pied, dans un terrain montagne un peu délicat, jusqu’à un dernier rappel final.

On conclura que la descente par la voie des Plaques pourrait être une alternative plus rapide et plus confortable.

Jour 3 – Retour tranquille

Troisième et dernier jour : “grasse mat’” avec un petit-déjeuner à 7h, l’objectif étant simplement de redescendre aux Étages pour attraper la navette de 11h.

On se réveille sous un ciel bleu limpide, sans un seul nuage à l’horizon — le genre de matin qui donne presque envie de rester un jour de plus. L’ambiance est calme, les sacs se bouclent sans stress, et chacun profite des derniers instants au refuge à son rythme.

Lecture au soleil pour certains, descente en courant pour d’autres, tempo plus prudent pour les genoux fragiles… et baignade fraîche à l’arrivée pour les plus motivés.

Un retour tout en douceur, parfait pour refermer ces trois belles journées passées au Soreiller.

Autour du refuge du Pavé – 15-16 juillet 2025

Encadrants : Vivienne et Ferdinand

Participants : Amélie, Guillaume, Pascal, Johann

Photos : https://photos.app.goo.gl/MeFTQPWnQjc4vQYg6

Jour 1 – Arête Sud intégrale de la pointe Emma (D-)

Montée au Pavé la veille dans l’après-midi et une arrivée tardive (21h) pour certains, Ferdinand n’ayant été disponible qu’à partir de 17h après sa formation alpi sur glacier. Bivouac à la belle étoile sur l’emplacement de l’ancien refuge (pas totalement nettoyé…), le refuge étant complet.

Guillaume n’étant pas en forme (probables effets de l’altitude sans trop de transition après son séjour au bord de la mer), nous partons à 5 direction l’arête Sud intégrale de la pointe Emma depuis le refuge du Pavé après une nuit où l’intensité de la lumière de la lune a éclairé nos rêves.

Belle progression en grosses en D- où souvent les micros traxion et les machards assurent la sécurité des seconds. Les cordées hésitent à un passage où les chaussons seraient les bienvenus, les premiers décident alors d’y laisser une sangle afin d’aider les suivants à faire le pas.

La traversée est aérienne et belle avec vue sur la Meije. Le gaz met vraiment dans l’ambiance, tout le monde est bien concentré.

Arrivés à la voie normale de la pointe Emma, changement de leader mais on est trop juste au niveau du timing pour terminer la voie car ce soir nous dinons au refuge, retour impératif à 17h30. Après quelques points mis en place par les apprentis, la décision est prise de faire demi-tour.

La désescalade en corde tendue est justement un peu tendue avec pas mal de chutes de pierres. Retour au refuge du Pavé pour le repas du soir et préparation de la journée du lendemain.

Jour 2 – Traversée pointe des Chamois et voie normale pic N des Cavales

Nous nous séparons en 2 groupes. Vivienne emmène Amélie et Guillaume faire une voie relativement courte et facile à la pointe des Chamois (PD-), pendant que Ferdinand part pour la voie normale du pic N des Cavales (PD+). Petit-déjeuner en commun puis départ à 8h30. 

“Courte balade” pour le groupe de Vivienne (3 heures et demie du refuge au refuge, donc 1h dans la voie avec une bonne pause de vue appréciée sur la Pavé, la Meije et le refuge du Promontoire). Reconnaissance pour Vivienne qui devrait passer la brèche de la Meije le lendemain pour passer au Promontoire.

Globalement, la voie se déroule super bien et on profite d’une petite pause midi au refuge avant d’attaquer la longue descente du Pavé jusqu’au camping.

Johann et Pascal, partis avec Ferdinand au pic N des Cavales, enchaînent l’ensemble de la voie en corde tendue en à peine 2h. Un bon exercice pour pratiquer la pose de coinceurs et la progression sans relai sur terrain relativement facile. L’itinéraire n’est pas aussi spectaculaire que celui de la veille (pointe Emma) mais le granite très sculpté est d’excellente qualité, un bonheur à grimper. Descente pour l’essentiel en corde tendue (un rappel de 50 m du ressaut sommital et un second dans la rampe d’accès).

Le soir, tout le monde du camp d’été est bien rentré et on passe un bon moment convivial autour d’un verre tous ensemble, à mi-temps du camp, parfait !

 

Traversée arête Trifide (AD) – 18 juillet 2025

Encadrant : Ferdinand
Participant : Amélie et Guillaume

Départ classique avec la première benne de 7h30 à La Grave. Ferdinand croise dans la queue un des guides avec qui il a fait une des ses premières sorties d’alpinisme. Arrivés à la gare des Ruillans, on chausse les crampons et nous nous encordons direction le départ Sud de l'arête. Plusieurs cordées partent vers le Râteau. Progression tranquille sur le glacier où nous observons la neige formant des vaguelettes : merveilleux pour les yeux mais pas bon présage pour la longévité de ce magnifique bloc de glace !

Puis nous passons en mode rocher et nous progressons jusqu’au premier ressaut. Changement de leader pour entamer la longue traversée avec les nombreuses désescalades.

Nous décidons de contourner le dernier gendarme avant le col par la vire Nord, nous réalisons alors que nous ne sommes pas large en temps. Les pierres du couloir avant la brèche ne demandent qu’à partir mais rien ne tombe grâce à nos placements précis et doux.

Petit casse-croûte à la brèche où nous nous faisons doubler par des amis d’amis de Ferdinand, que nous croiserons d’ailleurs de nouveau par la suite.

Le dernier ressaut vers la pointe Trifide est parcouru rapidement, puis nous entamons la redescente une fois désencordés.
Nous passons du temps afin de chercher le rappel qui nous permettra de rejoindre le glacier de la Girose, en effet nous constatons que ce dernier a reculé et que par conséquent notre rappel est trop court pour descendre en sécurité. Les 25 m annoncés sur tous les topos sont désormais trop justes ! Heureusement, nous retrouvons la cordée précédente avec qui nous joignons nos cordes. Tout en parlant du club alpin de Toulouse et de la vie dans les Alpes, nous rejoignons la glace.

Retour rapide jusqu’à la benne qui nous ramène à La Grave. Photos prises dans les télécabines afin de repérer l’arête faite et de l’immortaliser dans la mémoire de nos téléphones ainsi que dans la nôtre !

 

Traversée Râteau / Meije (D-) – 17-18 juillet 2025

Encadrant : Vivienne
Participant : Ivan

Le jeudi, on part tranquille depuis La Grave vers ~9h (Pascal est aussi gentil de nous amener depuis le camping). Malgré nos (bons) principes, on décide de prendre la benne afin de nous économiser de l’énergie pour le lendemain, qui promet d’être une longue journée (vu l’orage de samedi, on prévoit de descendre le même jour de la course (vendredi) au lieu de rester au refuge de l’Aigle, comme c’est pratiqué fréquemment dans cette course de grande ampleur).

L’approche par les Enfetchores se passe nickel, 5h en tout avec une bonne pause gourmande au pied du glacier de la Meije. Même, on fait une rencontre stupéfiante ! Deux Pyrénéennes, basées sur Toulouse et Pau, partent sur la Pierre Allain le lendemain.

C’est une belle balade qui grimpe juste assez pour ne pas s’ennuyer ! On arrive vers 14h30 au refuge, à l’heure pour l’apéro et les dernières études du topo.

Le vendredi, on part à 5h20 à l’aube des lumières (meilleur repérage sur l’arête du Promontoire), direct derrière le team de Oscar, Arnaud, Samy, Pierre et Robin. Au fur et à mesure, on s’écarte un peu, mais on les garde à vue jusqu’à la dernière ascension du Grand Pic. Ici, pause midi bien méritée ! 😋

Des bouchons dans les rappels du Grand Pic, puis dans le passage des câbles nous ralentissent un peu, mais globalement cette 2ᵉ partie de la course se déroule aussi bien que la première, à part une perte de piolet juste vers la fin des difficultés dans la goulotte de Zsigmondy. Ceci nous inquiète un peu en vue de la traversée du glacier du Tabuchet, bien crevassé à la fin de la course.

Heureusement, nos 5 amis nous attendent au dernier rappel du Doigt de Dieu pour traverser le glacier à 4 en toute sérénité, merci à eux !!

Au refuge de l’Aigle, on recharge nos carburants pour attaquer la descente vers 18h, ce qui fait qu’on arrive au camping à 21h. (à 2, les autres restent au refuge)

Et là, en bas, quelle belle surprise, les bières fraîches nous attendent avec un accueil chaleureux de nos amis. Quelle belle récompense de la journée !

Cette course magnifique est un grand classique que nous étions ravis de faire pour finir ce séjour du camp ! On y reviendra pour d’autres voies !!

 

Traversée Râteau / Meije – 17-19 juillet 2025

Encadrants : Oscar & Arnaud
Participants : Robin, Pierre, Samy

Photo : Lien 

Jour 1 – Traversée du Râteau

Départ de Villar-d'Arène à 6h30 mercredi matin, direction La Grave pour attraper la première benne à 7h30 jusqu’au col des Ruillans. Nous entamons la course à 8h20, avec pour objectif la traversée intégrale du Râteau jusqu’au refuge du Promontoire.

Le rythme est soutenu dès le départ. Le sommet Ouest est atteint rapidement dans de bonnes conditions, protégés du vent annoncé. Nous enchaînons ensuite vers le sommet est, en traversant une zone de terrain délité avant la grande brèche, qui ralentit notre progression.

Après avoir atteint le sommet Est, nous descendons par l’arête nord-est, traversons le glacier de la Meije, puis remontons à la brèche de la Meije. Le refuge est en vue dès 17h30, mais une erreur dans la dernière partie (rappels au lieu de désescalade) nous fait arriver à 19h30.

Nous obtenons un repas chaud et de quoi dormir, malgré un couchage un peu serré. Une longue et belle journée de montagne bien remplie.

Jour 2 – Traversée de la Meije

Départ à 5h20 depuis le Promontoire. Robin ouvre en tête et imprime d’emblée un rythme soutenu. Nous doublons rapidement un guide et son client dans les premières longueurs. Les dalles de Castelnau demandent un peu d’attention en lecture d’itinéraire. La présence de plusieurs cordées devant facilite l’orientation, bien que certaines, comme une cordée italienne, fassent des choix discutables sur l’itinéraire.

Nous atteignons le glacier Carré sans difficulté, puis poursuivons à un rythme plus modéré mais continu jusqu’au Cheval Rouge. L’horaire reste bon. Nous atteignons le Grand Pic à 10h30, sous un ciel parfaitement dégagé, avec un panorama grandiose. 

La descente en rappels est un peu plus lente à gérer en groupe de cinq, mais elle se déroule sans encombre. Nous reprenons un bon rythme dans la goulotte, où le câble en place facilite nettement la progression.

L’enchaînement des Dents (2, 3 et 4) se fait ensuite rapidement, avec une belle fluidité. Une dernière montée rapide nous permet d’attendre le doigt de dieu avant d’amorcer la descente vers le refuge de l’Aigle, satisfaits d’avoir réalisé cette belle traversée dans des conditions idéales.

Jour 3 – Descente de l’Aigle

L’option initiale — poursuivre avec la Meije orientale, le Pavé et le Gaspard — est finalement écartée. Sur le papier, c’est l’itinéraire le plus long et le plus ambitieux des trois jours et la fatigue est bien présente après deux grosses journées.

La météo annoncée, avec des orages prévus en début d’après-midi, finit de sceller la décision. Un retour direct au camping s’impose.

La descente depuis le refuge de l’Aigle s’effectue alors en un temps record : à peine deux heures pour rejoindre la vallée et avaler les -1800 m de dénivelé. À 10h, nous sommes déjà de retour au camping, accueillis par le reste du groupe qui avait fêté la fin du camp la veille.

Le départ pour Toulouse ayant été avancé d’un jour, on trinque à la bière à 11h. Une façon un peu matinale, mais très efficace, de clôturer une belle semaine d’alpinisme.

 

Séjour au refuge Adèle Planchard – 17-18 juillet 2025

Encadrant : David
Participants : Lucas, Antoine, Johann, Chloé, Pascal
Photo : 

Jour 1 – Montée au refuge et arête de la Plombière

Départ à 6h45 du camping pour rejoindre le refuge Adèle Planchard. Nous partons à 4; Chloé et Pascal feront la montée dans l’après-midi. Il fait frais et le vent nous secoue un peu en ce début de matinée. Néanmoins, nous montons à un bon rythme et atteignons le refuge au bout d’un peu plus de 4h de marche, non sans suer dans la montée finale dans les éboulis. La vue est dégagée et nous admirons la Barre et le Dôme des Ecrins au loin. 

Après une petite pause déjeuner revigorante, nous enfilons les grosses et partons en direction de l’arête de la plombière. Cette dernière se situe en contrebas du refuge et se termine au niveau de la terrasse de ce dernier, parfait pour l’apéro ! Nous trouvons le départ sans trop de difficulté, tirons 2 longueurs pour prendre pied sur le fil avant de le suivre sur plusieurs centaines de mètres en corde tendue. L’itinéraire est facile à suivre mais le rocher est quelque peu chancelant. Il faut donc rester bien attentifs. Tout le monde passe en tête et s’exerce à la recherche d'itinéraire et pose de protections. La vue est splendide. Les deux cordées évoluent ensemble et après quelques ressauts en III/IV et un rappel en fil d’araignée, nous atteignons notre objectif sans encombre. Pascal et Chloé nous rejoignent peu après pour partager l’apéro.

Malheureusement, David a une douleur au tendon d’Achille qui s’est réveillée et préfère ne pas faire la course du lendemain, l’arête sud de la pointe Brevoort de la Grande Ruine. Nous décidons donc de profiter de la soirée au refuge avec un excellent repas agrémenté de vin rouge et chartreuse (merci Johann !) et une partie de Skyjo endiablée.  

 

Jour 2 – Descente tranquille

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous régalons lors du petit déjeuner (sauf Chloé qui a encore mieux dormi!) avant de redescendre tranquillement tous.tes ensemble. Nous nous arrêtons au chalet-refuge de Chamoissière pour un verre avant de déguster des glaces au gîte du Pas de l’Ane face au camping. On a pris le temps d’admirer longuement les paysages de cette vallée que nous découvrons. Une belle journée en montagne sans pression; parfait pour terminer la semaine en douceur.

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