Guy FragerNous apprenons ce dimanche la disparition de Guy Frager des suites d’une longue maladie.
Guy Frager a accompagné et encadré depuis les années 60 jusqu'aux années 2000 des camps et des sorties du Caf de Toulouse en randonnée mais aussi en alpinisme et ski alpinisme. Il a d'alleurs été initiateur puis formateur fédéral en alpinisme.
Il a pendant plusiuers années été gardien du refuge d'Espigo.
Enfin, il a été membre du Comité directeur puis secrétaire général du Caf de Toulouse.
Guy était en effet, sur les chemin (et en réunion) un compagnon de cordée, toujours à l’écoute, toujours serviable et cultivait l’apaisement.
Il nous manquait déjà depuis de nombreuses années m^me si, de temps en temps il passait le jeudi soir nous rencontrer.

Le Caf de Toulouse adresse toute ses condoléances à sa famille et son soutien à tous ses compagnons de montagne.
Ses obsèques ont lieu mercredi 16 novembre à 14 h 30 au crématorium de Cantomerle, 440 route de Mauzac 31410 Lavernose Lacasse.
Le club sera représenté par son vice Président Xavier Basseras.
Des co-voiturages sont envisageables. Merci de contacter le secrétariat du club

Une soirée sera organisée en mémoire de Jean Le Corre, disparu le WE dernier,

le mardi 8 novembre à partir de 19 h

dans les locaux du Caf de Toulouse, 3 rue de l'Orient.

Cette soirée commencera par un apéritif dinatoire.

A cette fin, il est demandé aux personnes intéressées d’amener un petit quelque chose à partager.

Le club s’occupe de la boisson.

Ensuite, il y aura un petit moment de recueillement puis chacun pourra prendre la parole pour évoquer des souvenirs ou …l’avenir.

Vous pouvez emmener des photos sur clef USB (ou sur papier)

Un animateur est prévu pour ne pas faire de cette soirée un moment où la tristesse et le chagrin emporte tout.

Nous aurons également une petite pensée pour Nicolas Fritz (ci dessous), disparu dimanche 16 octobre au dessus de l’Hospice de France dans une chute en vélo de Montagne.

Nicolas et Jean sortaient ensemble en ski de rando

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Au Mardi 8 novembre….

BS

NicolasFritzC’est une véritable série noire : nous avons appris mercredi avec beaucoup de tristesse qu'un second membre du club était décédé accidentellement ce week end dans un accident de vélo de montagne en pratique individuelle (hors sortie club)

Il s’agit de Nicolas Fritz.
MAJ du 22 oct : 

Nico était en vélo de montagne sur le sentier qui mène de l'hospice de France a Luchon. Au niveau de la passerelle Pequerin (pont népalais sous la tour Castelvielh) Nico a fait une lourde chute dans la descente. Le sentier est raide a cet endroit. Un trailer l'a découvert dans l'après midi de dimanche et a alerté les secours. Le PGHM de Luchon a rapatrié son corps, sans vie.

Nicola Fritz était adhérent du SLAT et du Caf de Toulouse. Il avait 46 ans et habitait cheminement Pierre Carden à Toulouse 31300

Il avait participé à des sorties de ski de rando au printemps dernier avec plusieurs membres du club dont Jean Le Corre.Ses obsèques auront lieu à Montauban de Luchon ce vendredi à 14h30.

 

Le Caf de Toulouse adresse ces plus sincères condoléance à toute sa famille et tout son soutien à ceux qui l’on connu.

 

Bruno Serraz / Président

JeanLeCorreJean Le Corre est décédé, samedi 15 octobre au Pic Peyrot (au sud de la Pique d’Endron) à la suite d’une chute de près de 60 m.

Jean Le Corre était membre du Caf de Toulouse depuis plus de 30 ans

Il était instructeur de ski de randonnée et conférencier auprès de l’ANENA (association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches).

Sa connaissance de la montagne et son approche de la sécurité sur ces terrains à risque étaient reconnus de tous.

L'accident à eu lieu à la descente sur un terrain escarpé ne necessitant pas l'usage de la corde. Il était correctement chaussé et progressait à une allure normale

Il a trébuché.

C’est une très grande perte pour sa famille, ses amis et le Caf de Toulouse dont il était l’un des principaux cadres.

Nous adressons toutes nos condoléances à sa femme et ses deux enfants.

Bruno Serraz / Président du club alpin français de Toulouse

 

Les obsèques de Jean Le Corre auront lieu 

jeudi 20 octobre à 14 h 30

en l’Eglise de Pibrac

 

 

Une soirée sera organisée en mémoire de Jean Le Corre, disparu le WE dernier, 

 le mardi 8 novembre à partir de 19 h

dans les locaux du Caf de Toulouse, 3 rue de l'Orient.

 

 

 

Vous pouvez vous aussi envoyer un texte, un témoignage qui sera rajouté à cet article 

secretariat@clubalpintoulouse.fr

 

De: Cécile Claudel <cecile.claudel0108@gmail.com>
Objet: ce samedi 15 octobre....
Date: 16 octobre 2022 à 14:39:19 UTC+2
À: newsletter@clubalpintoulouse.fr

Avec Jean le jeudi nous parlons du WE à venir, la météo s' annonce parfaite. Avec l effet de foehn, les températures seront printanières.
Depuis plusieurs WE , Jean nous organise des sorties aux petits oignons , à nous quatre filles motivées. 
Nous avons fait un WE en cabane avec petit et grand Queyrat, un WE avec un bivouac à 2300 et le Soum Arrouy à la clef et enfin un WE dans le Couserans pour faire la crête Gurier- Tuc de Orle.
Dimanche dernier, c était pour écouter le brame du cerf dans le luchonnais. 
Bref, Jean ne manque pas d idées. Des sommets qu il n a jamais faits, des crêtes qu il n a jamais parcourues. 
Cette fois - ci, ce sera l Ariège. 
Une copine de Nathalie a fait en solitaire la crête Peyrot- Aspre. 
Jean a trouvé un topo. 
Le vendredi il nous contacte pour finaliser le sac. Donc ce sera baudrier, sangle, mousqueton et machard au cas où . 
Le rdv est pris, à Roques à 7h. 
Jean nous montre le topo de la course qu il a pris le soin d'imprimer.
On est trois ce jour là, c est Jean qui conduit, Nathalie monte à l arrière pour somnoler car elle a mal dormi. 
Moi je me suis levée au dernier moment alors je dégaine le thé et les biscuits. 
Jean déjeune toujours chez lui d un verre de jus de pomme, d un bol de lait avec du chocolat cru et de tartines de pain. 
Pour lui, les gâteaux gerblé, c est de la nourriture pour oiseaux. 
On discute de choses et d autres, on regarde le soleil se lever. C est très beau. 
Il me montre son nouveau sweat dont il est très fier, un sweat bleu à capuche avec le logo de son ancienne école de commerce à Grenoble . Je lui fais remarquer que 1984, ça commence à dater un peu. Il fait une imitation réussie d un jeune qui rappe. C est drôle. 
On est de très bonne humeur. Arrivés à Pradieres , hop on est partis.  Dans la forêt, le sentier est sec. 
Jean est devant, moi au milieu, Nathalie derrière. 
A l orri de la Coume, à  1733 m, on bifurque à droite. Il y a un vague sentier qu on perd rapidement. On jardine. Nathalie le retrouve . On passe sous la conduite et on monte droit dans la pente car on a encore perdu le sentier. 
On se regroupe avant les lacets . 
Dans les lacets, on garde le même ordre. Arrivés au col, on grignote en attendant Nathalie. Il fait déjà chaud. Jean fait remarquer que cette montée semblait interminable. On est d accord. 
On continue jusqu au pic Peyrot, il n y a pas de difficultés. 
Un peu après le pic, le sentier est légèrement descendant, étroit, escarpé. 
On est concentrés. 
Je regarde mes pieds quand j entends" Ah ZUT". Je lève les yeux et je vois Jean chuter. 
Je descends un peu en contrebas, on l'appelle. Rien. On ne le voit pas. 
Je passe l alerte . Il n y a pas de réseau mais le 112 passe. Ouf. Le premier opérateur est un pompier dans l aude, il me bascule sur le PGHM. 
En attendant le PGHM, je décide de descendre . C est escarpé, c est du terrain à chamois. 
Je descends , je l'aperçois. A ce moment là, l hélico arrive et je lui fais signe. 
Le gendarme nous escorte sur le sentier et nous commençons une interminable descente. 
Nous nous soutenons, nous restons soudées jusqu au retour à Toulouse. 
Le problème de la vie, c est qu il y en a qu'une. (Orelsan). 

 Cécile Claudel

 

Incrédulité et sidération voilà les deux premiers sentiments qui me sont venus à l’esprit lorsque j’ai appris samedi après-midi la disparition de Jean.
Incrédulité parce qu’il me semblait presque impossible qu’il puisse arriver un accident à Jean, lui qui était toujours aussi attentif aux risques, si précis dans ses analyses des dangers de la Montagne tant en hiver qu’en été, si précautionneux dans la préparation de ses sorties. 
L’analyse du risque, il en avait même fait son métier car, une des facettes de la personnalité de Jean, c’était sa capacité à transmettre, à faire passer non seulement sa passion pour la montagne mais aussi à partager ses compétences en matière de connaissance de la neige et de prévention du risque.
Nous avons tous appris à son contact.
Nous sommes tous enrichi et quelque part, nous pourrions même dire nous sommes tous élevés. 

Sidération parce que tous, au-delà de l’incrédulité, nous avons mesuré la perte, le vide laissé par Jean en matière de sécurité, de formation mais aussi en terme d’animation de la vie du club notamment en ski de montagne mais également lors des nombreuses sorties qu’il encadrait toujours dans ce souci de transmission, de partage des connaissances acquises au cours de toutes ces années en montagne. 
Nous avons tous ressenti que cette absence serait cruelle et bien difficile à combler mais aussi à consoler car le sentiment qui maintenant nous étreint au sein du club c’est bien la tristesse.. 

Une page va se tourner et la vie va continuer. 
Mais Jean restera dans nos mémoires comme une référence et au delà une conscience. 
Et à titre personnel, chaque fois que je devais prendre une décision en montagne pour savoir si je dois persister dans mes choix ou renoncer à mon projets d’itinéraire, je penserais à Jean et je me dirais : 
Bon ! quel aurait été Le conseil de Jean, qu’est-ce qu’il m’aurait suggéré ? Cette petite voix qui chuchotera à mes oreilles, ce sera celle de Jean, et elle nous restera, pour longtemps très précieuse et très présente Merci Jean.

Bruno Serraz

 

Vous pouvez vous aussi envoyer un texte, un témoignage qui sera rajouté à cet article 

secretariat@clubalpintoulouse.fr

Robert SaporteRobert Saporte, Docteur d'état, qui a, pendant longtemps, activement participé aux activités des "étudiants" du caf de Toulouse ( des années 1960 ) vient de nous quitter. Robert avait 102 ans; il s'est éteint pendant son sommeil. 

Voici un texte rédigé par Philippe Faury qui "campe" bien le personnage attachant qu'était Robert Saporte

Robert Saporte - 18-05-1920 ; 14-06-2022

Dans les années 60, les « étudiants » du Club Alpin français, section de Toulouse, majoritairement inscrits à la toute nouvelle faculté des sciences à Rangueil, fréquentaient assidument les Pyrénées et le massif du Caroux ( dans l'Hérault). Un « ancêtre » ( il avait vingt ans de plus que nous ) était souvent présent : il s'agissait de Robert Saporte, docteur d'état, qui, mal vu par la hiérarchie, à cause de certaines facéties ( qu'il n'avait peut être pas commises ), occupait un poste tout à fait subalterne à la faculté des sciences.

Robert était parfaitement intégré dans le groupe des « étudiants » d'une part en raison de ses aptitudes physiques mais aussi, et peut être surtout, grâce à son robuste sens de l'humour et de la dérision. Il n'était pas le dernier à suggérer ( ou à participer ) à des tours pendables. Quelques exemples : A l'occasion d'un camp de ski dans les Pyrénées Atlantiques, il avait embarqué avec lui une lunette de W.C. dont il comptait honorer la statue du hussard Guindey : Dans les armées de Napoléon 1°, ce guerrier était devenu célèbre pour avoir tué le Kron Prinz « d'un hardi coup de pointe » comme indiqué sur le monument érigé à Laruns, sa ville natale. Ce sacrilège a été évité de peu : Un ivrogne toulousain s'est, de lui même, paré de la lunette dont le hussard a été privé.

Nous avons lancé des « ballons sonde » depuis les arêtes du Caroux : Lors d'une violente rafale de vent, le « professeur » n'a eu la vie sauve que grâce à une solide assurance...

Un onze novembre, muni d'un drapeau tricolore « emprunté » à un monument aux morts et porté par un royaliste notoire ( Jean Régis Ramière de Fortanier ) nous avons gravi la Viallat. Au sommet, Robert s'est vu remettre les insignes d'initiateur d'escalade. La descente fut laborieuse dans un terrain broussailleux : Robert fit un salto avant ( qui lui permit de voir, à l'envers, les cimes environnantes ) et atterrit, sans dommage entre deux cailloux sur l'unique plaque d'herbe.

Les fonctions de « conseiller technique » chez un artificier toulousain, lui avaient valu, en famille, le surnom de Tonton Boum ( allusion au général de la Grande Duchesse de Gerolstein ) et, pour les Cafistes, la fonction de fournisseur de feux de Bengale, d'artifice et de toro de fueguo qu'il dispensait généreusement à l'occasion des mariages. Le C.A.F. agence matrimoniale ?

Un soir à Gavarnie, après le repas, Robert m'avait proposé de l'accompagner jusqu'à sa voiture pour ramener des pétards et autres explosifs. A ma demande : « faut il prendre une lampe ? » il m'avait répondu : « il y a des torches ». Les sacs remplis, la nuit tombée (sans se faire de mal) , nous avons allumé une torche. La torche éblouit celui qui la tient et éclaire mal l'environnement. Nous avons failli bivouaquer dans la Prade Saint Jean à proximité du camp endormi...

La révolution de 1968 a singulièrement amélioré le statut de Robert : En six mois, grâce à la mobilisation de nombre d'enseignants ulcérés du traitement qui lui était réservé, il est devenu professeur, titre que lui donnaient déjà, et depuis longtemps, ceux qui le connaissaient bien. Il tenait à bout de bras le laboratoire de physique du globe. La salle des travaux pratiques et du labo photo était son domaine. Nous étions quelques uns à en détenir « la » clef pour tirer nos photos...

Sa carrière de fonctionnaire s'est terminée sur deux pirouettes : Comment aurait il pu en être autrement ? Un mois de septembre, à la veille de la rentrée, Robert m'avait dit que la fac lui pesait. Il m'avait indiqué qu'il avait les annuités requises pour demander la retraite ; mais ayant commencé à travailler avant la création de la Sécurité Sociale : Il lui « manquait » deux ans. A cette époque, on pouvait « racheter », pour une bouchée de pain, les années manquantes et cette dépense était déductible du revenu imposable. Une fois renseigné, Robert à racheté les trimestres qui lui manquaient et à demandé sa retraite. Fidèle à sa vocation, l'administration n'a rien dit au « patron » de Robert, qui a appris, lors du pot de fin d'année, le départ définitif de Robert la semaine suivante.

La salle des T.P. était le repaire de Robert qui y exécutait de nombreux travaux : il y a eu

une période où des pièces de carrosserie, en cours de peinture, séchaient dans les placards. Des « manips » pyrotechniques étaient en cours ; on construisait des « carrousels » feux d'artifice...

Lors d'une expédition en Ariège, Robert avait trouvé un sac qui semblait abandonné depuis quelque temps. Il avait remis ce sac à un agriculteur du coin. Ce dernier a reconnu le sac d'un curé local qui avait disparu quelque temps auparavant. Le sac une fois ouvert, a confirmé être celui du curé disparu. Ultérieurement, une battue a permis de retrouver les ossements du défunt. Chaque fois que Robert, ou ses amis, trouvaient un os en montagne, c'était un « os de curé ». Ces trouvailles étaient remises à Robert qui, à l'encre de chine, inscrivait : « Curé du Montcalm, du Maupas»...

Une fois Robert parti pour une retraite bien méritée, un garçon de salle a entrepris de mettre un peu d'ordre dans la salle des travaux pratiques. Il est tombé sur un carton avec la mention : « os de curé ». Les genoux tremblants, le garçon a soulevé le couvercle : Il y avait plein d'os, tous de curé et avec des dates différentes... De retour au service administratif du labo, le garçon de salle a fait son rapport. Il a été très étonné de découvrir l'origine de ces pièces et de s'entendre dire :
« Passez donc un coup de fil à M. Saporte et demandez lui de vider ses tiroirs »...

Robert n'était pas qu'un aimable savant cosinus : Sur le plan scientifique, Robert était un puits de savoir. Son sens pratique lui permettait de mettre au point et de conduire tout un tas d'expériences, sans jamais se mettre en avant ni se prendre au sérieux. Ses nombreux élèves gardent de lui un souvenir lumineux.

Ses compétences de montagnard étaient unanimement reconnues. Il a arpenté les Pyrénées dans tous les sens. Pour son quatre vingtième anniversaire, le Néouvieille à ski était au programme. Pendant les vacances, quand il était à Chamonix, il faisait de nombreuses courses en montagne et toujours de bon niveau avec Jean Régis ( le royaliste qui avait porté le drapeau tricolore au sommet de l'aiguille Viallat ). Son sens de l'itinéraire leur a souvent évité des mésaventures.

Je ne l'ai jamais entendu se plaindre ; que ce soit de l'inconfort d'un relai ou d'un bivouac ; des mesquineries qu'il a longtemps subi à la fac ou même de la perte d'Hélène, sa fille unique. Il avait fait sienne la maxime d' Epictète : « Supporte et abstiens toi ».

En tant qu'ancien élève et compagnon de course, je veux te dire : merci Robert pour tout ce que tu as fait autant pour la science que pour tous tes amis ou ta famille.

Ph. Faury

Yves Pfister

 

Nous avons apris le décès d'Yves Pfister dans la nuit de lundi à mardi 27 avril  des suites d'une longue maladie à l'âge de 80 ans.  

Yves a pendant de très longues années encadré de nombreuses sortes en randonnée mais aussi en ski-de-rando.

Il a également siégé plusieurs années au comité directeur du club et a collaboré au développement de la Revue pyrénéenne.

Nous retiendrons sa bonne humeur et son optimisme à toute épreuve mais c’est surtout un ami qui s’en va. Un de plus.

Le club adresse toutes ses condoléances à sa famille.

 Photo Florian Jacqueminet

Vignette herv serrazAdhérent du CAF de Toulouse en  1960, Hervé a vite fait partie de la nouvelle vague qui avec le président Albert Viala a pris le relais du GDJ (Groupe des jeunes animé par Jean Arlaud entre 1916 et 1938). Elu au Comité directeur du Club , il a pris en charge les refuges du club dont il a suivi la maintenance et entretien ou la construction. 

Pendant plusieurs dizaines d'années au comité directeur, avec  Frédéric Orange, il a contribué à faire naître les refuges de Vénasque( 1967), du Maupas (1974), du Portillon (1978 avec l'ancienne infirmerie du chantier EDF) et la première  restructuration complète du refuge d'Espingo (1978-79) , puis la préparation pendant plus de10 ans du refuge actuel du Portillon (inauguré en 1996) 

Dynamique et organisateur il a aussi animé les camps d'été et d'hiver  du CAFT, en France ou en Espagne pendant plusieurs années....à l'Aneto, Encantats, Gavarnie, Ossau, Espingo..

Sa maison d'Ancizan a aussi beaucoup contribué à l'accueil de groupes et de stages. 

Il n’est pas resté que dans les Pyrénées. Il a aussi parcouru les Alpes bien sûr, mais aussi les montagnes des Andes, d’Afrique, d’Himalaya, du Pamir et du Tien-shan.

L'évolution de sa santé ne lui  pas permis de continuer ses activités au club, mais tout ce qu'il a fait est une contribution exceptionnelle au développement de notre club et nous lui en sommes grandement reconnaissants.

Xavier Basseras

 

Hervé Serraz est décédé jeudi 10 septembre peu avant minuit des suites d'un accident vasculaire. Les obsèques auront lieu à Ancizan à 11 h le mardi 15 septembre.

https://zoom.us/j/7059002487   - ID de réunion : 705 900 2487

IMG 0135

Capture dcran 2020 02 02 222546La famille Gunther Kiefer à l’immense peine de nous annoncer le décès de Gunther, survenu le 27 janvier 2020.

"Gunther était malade, mais a toujours lutté avec force.

Il nous laisse dans une immense tristesse, mais nous nous consolons en pensant qu’il ne souffrira plus et qu’il repose maintenant en paix.

...

Une cérémonie a eu lieu le vendredi 31 à 15 :15 au crématorium de Pamiers, allée de Majorelle. En juillet, l’urne sera déposée au creux des racines d’un sapin dans la forêt cinéraire du village d’Arbas (31).

Le sapin que nous avons choisi pour les cendres de Gunther est magnifique, enraciné dans une roche recouverte de mousse. Un lieu paisible pour venir se recueillir en sa mémoire.

Une carte de la forêt cinéraire d’Arbas  sera bientôt disponible, L’arbre de Gunther sera le numéro 17.

La cérémonie de juillet dans la forêt sera réservée à la famille.

Bien à vous. Rose, Maryline, Philippe, Stéphane. »


L'ensemble du club se joint à la tristesse de la famille de Gunther.

Il a été pendant plus de 20 ans un encadrant assidu des randonnées du club Il a également pratiqué le ski de rando et nous a donné de nombreux coup de main pour accompagner la gestion des quatre refuge du club, mais ce que nous retenons avant tout de Gunther c'est son sourire et sa bonne humeur qui nous manquait déjà depuis plusieurs années.

 

Qui au CAF Toulouse(enfin, chez les 40-80 et plus), n’a pas le souvenir avec elle de l’ascension d’un sommet, d’une bonne rando, d’un séjour à ski de fond,raquettes, vélo ou montagne l’été, de ses bonnes blagues, de son rire contagieux, de son dynamisme, et plus encore... ?; elle savait aussi nous entrainer au théatre ou autres sorties agréables…

Oui depuis des années, c’était un pilier du CAF Toulouse, une amie sincère qui va nous manquer

Elle allait avoir 89 ans en décembre ; ses pieds et ses genoux n’en pouvaient plus de marcher, mais pouvaient encore parfois la porter jusqu’au « resto » pour passer de bons moments… 

Lulu tu nous aquitté le 2 septembre soudainement, mais dans le calme et l’appaisement

Reposes toi maintenant dans tes « chères montagnes », dans le caveau familial à Bizanos près d’Arrens-Marsous où jeune, tu faisais les 400 coups !!!

Que ta dernière ascension soit la meilleure possible

Au revoir Lulu, gardes nous une bonne place !!!

Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de Jean Mesté, fidèle compagnon de route du Club alpin français de Toulouse.
 
Ci-dessous un texte de Xavier Basseras, vice Président du Club (et ancien président) :
 
Jean est arrivé dans les années 90 au club alpin français de Toulouse. 
Rapidement intéressé par les refuges il a participé à la construction du refuge du Portillon, qui a duré 4 années et inauguré en 1996. 
Puis, il est devenu l'infatigable « architecte du Caf de Toulouse » sur le chantier du refuge de Vénasque puis celui du Maupas restaurés et, en 2008, il a dirigé la restructuration complète du refuge d'Espingo inauguré en 2010.
Homme au grand cœur, amoureux du grand air, organisateur hors pair et très rigoureux il a su mobiliser professionnels et bénévoles et gardiens de refuge qui lui sont restés fidèles sur les chantiers les plus divers au cours des quelques 30 années passées pour les refuges. Il savait faire attendre dans la bonne humeur, parfois jusqu'à 3 jours les équipes bloquées par la météo jusqu'à l'arrivée de l'hélicoptère.
Son regret et aussi le nôtre est d'avoir accepté la responsabilité du refuge de Vénasque et d'avoir dû l'arrêter quelques jours après ...par manque de crédits...mais le projet finira par sortir.
 
Organisateur, il l'était aussi pour les activités du club. Nombreux ont profité de ses 18 treks insolites au Maroc, de ses sorties en ski de fond dans les Alpes ou le plateau de Beille en Ariège et en VTT sur les rives du canal.
 
Depuis ces dernières années, il nous manquait dans le paysage pyrénéen mais le lien avec la montagne et les cafistes de Toulouse ne s'est pas rompu. 
 
Jean, ton ascension vers les cieux sera sans doute la plus belle, pour retrouver celles et ceux qui t'ont quitté et nous ne t'oublierons pas.
 
Les obsèques de Jean Mesté auront lieu ce vendredi à partir de 8 h au crématorium de Cornebarrieu.
 
L’ensemble des membres du Comité directeur du club s’associe à Xavier et moi-même pour transmettre toute nos condoléances à sa famille.

Bruno Serraz
Président du Club alpin français de Toulouse

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