HandiCaf : De ver de terre à saucisse roulée il n’y a qu’une grotte !
Date : 06 et 07 décembre
Bénévoles : Yann, Fabrice et Alex
Participants : Thomas, Guillaume, Benjamin, Baptiste, Matthias et Alice
Lundi (J-5)
En regardant les comptes de la section je m’aperçois que l’acompte réglé au gîte pour le week-end est revenu à la case départ avec pour objet « ANNULATION ». Une grosse panique m’envahie. Je téléphone et l’on m’annonce qu’un groupe vient d’annuler et que le gîte ferme. Le professionnel travaillant avec le gîte a de facto annulé lui aussi sa prestation
2 fois en deux mois ça commence à m’agacer sérieusement.
Mercredi (J-3)
Je téléphone au gîte de Suc et Sentenac et ….. plein.
Ma dernière chance Les Oustalous aux Cabannes et enfin la pression retombe, il leur reste des places.
Je contacte Nicolas, notre spéléologue attitré qui pour nous est toujours disponible.
Jeudi (-2)
Texto de Nicolas cloué au fond de son lit….. Repanique, la poisse nous poursuit. Je suis désespérée. Je relis le texto 1h après et m’aperçois que super Nico nous apporte la solution sur un plateau. Il a déjà appelé un de ses collègue pour le remplacer. Ouf.
Ce sera donc Jean-Pierre
Samedi (J-0)
8h appel de Guillaume, « mon bus n’est pas passé, il faut que j’attende 20 min ». La loi des séries continue et ça n’est pas fini je viens de m’apercevoir que j’ai oublié mon pique-nique. Demi-tour je suis déjà épuisée !
8h30, je suis obligé de monter le ton et de montrer les dents pour avoir les places handi au métro de Ramonville. Guillaume récupéré je fonce aux Argoulets et arrive pile poil pour 9h.
Maintenant en route pour le dernier arrêt pour récupérer Baptiste, Yann et Fabrice.
Le stress pour retomber, Fabrice conduit je peux me poser.
Nous arrivons à 11h et des patates au gîte. Le temps de prendre possession des lieux il est déjà midi. Nous profitons du soleil et de sa douce chaleur pour pique-niquer au grand air. Après une boisson chaude, il est temps de partir pour aller retrouver Jean-Pierre à Ornolac les Bains. Le temps de s’équiper, bottes-combi et casque, nous voilà fin prêt pour aller explorer les entrailles de la terre. Une marche d’approche nous amène a l’entré de la grotte de l’ermite. Est-il toujours là, rode t’il dans les parages, au détour d’un boyau peut-être ?!
Nous allons le découvrir très vite. Jean Pierre nous apprend plein de techniques incongrues, le roulé de saucisse, le vers de terre, le rentre les fesses et le ventre, le pousse avec tes jambes…. De boyaux en salles, de salles en boyaux nous nous extasions devant les sécrétions, stalactites-mites, draperies, gours, fistules. De chatières en souricière, de labyrinthe en tour de rein nous arpentons la grotte dans tous les sens.
Dans une partie du labyrinthe nous tentons l’expérience de les laisser découvrir la suite de cheminement seul avec pour consignes de rester groupé et de s’assurer que son camarade de derrière suit bien. De notre place, toutes lumières éteintes nous pouvons suivre leur déplacement à travers les failles. Il leur a fallu 10 minutes pour nous rejoindre sein et sauf et surtout tous ensemble !
La sortie est proche et c’est un jour déclinant que nous retrouvons.
Le temps d’enlever l’équipe, de grignoter une pate de fruit et nous revoilà au gîte.
Notre organisation quasi militaire autour douche est mise à rude épreuve devant l’affluence de fin de journée ! Nous découvrons que nous ne sommes pas seul au monde !
Il est maintenant temps d’aller se restaurer et de jeter nos dernières forces sur les 600m qui nous sépare de la Maison Beaucoup.
Au repas de ce soir la carte est variée et notre choix se porte sur la choucroute, le chou farci aux trois viandes, le jambon de cochon de lait sauce raifort et le sauté d’agneau.
Pour les desserts les jeunes restent sur une valeur sûre : fondant au chocolat.
Il est temps de retourner au gîte. Les dents, pipi et au lit !
Pour marquer notre territoire, le gîte étant complet, nous installons notre table pour le petit-déj. 23h30 c’est notre tour.
Dimanche
Il ne fait pas encore jour, mais rien ne serait nous arrêter. 7h branlebas de combat, tout le monde debout en tenue près à sauter dans nos combis.
Thé, café, chocolat, brioche, une organisation qui laisse sans voix les copains du CAF d’Albi. Notre maitre mot ? EFFICACITE !
A 8h15 nous partons du gîte pour rejoindre Jean-Pierre à Vicdessos et pour une fois c’est nous qui sommes en avance.
Comme la veille nous nous équipons avec combi, bottes et casque.
Une petite marche d’approche nous attend avec quelques difficultés dites technique que nous avons peine vue. Enfin presque à peine vu, l’accès final de la grotte est assez rock and roll.
Dés l’entrée nous passons en mode spaghetti à travers des boyaux qui ne finissent pas de rétrécir et qui pour accentuer la difficulté serpentent.
Tobogan de la Mort qui Tue, désescalade, quatre pattes tortillage et fesses coincées et pieds dans l’eau (quand le reste ni est pas !) est notre activité de la matinée.
Grace au petit échauffement de la veille nous sommes plus aguerris à ces techniques.
Nous marchons dans une rivière souterraine qui traverse le massif. Après 1h30 de progression nous opérons un demi-tour car la sortie est bouchée en cette saison.
Sur le retour les avis divergent quant au bon itinéraire. Heureusement que Super Jean-Pierre a une bonne boussole dans la tête, sinon autant vous dire que nous y serions encore !
Retour sur le parking après une exploration de 3h. Peut d’entre nous peuvent se glorifier de ne pas avoir à se changer.
Les estocs crient famine, nous partons à la recherche d’un endroit ensoleillé que nous trouvons au bord de l’Ariège à Tarascon.
Nous pouvons profiter de la chaleur du soleil pour pique-niquer, la spéléo ça creuse !
Pour pimenter notre retour nous partons à la recherche d’une station-service et dans Tarascon c’est un vrai jeu de piste avec des sens unique, des impasses qui n’en sont pas des ponts trop bas… Après 2 tours nous trouvons enfin le bon itinéraire pour la station et le retour.
Fin de nos aventures !