HandiCaf : Le camp des 10 ans

 

Date : 23 au 30 avril 2016

Responsable : Alexandra

Participants : Benoit, Nicolas W., Antoine, Pierre, Benjamin, Emilie, Margot, Camille, Chloé, Marion, Vivian, Julien, Nicolas B, Simon.

Bénévoles : Martine, Nathalie, Suzanne, Philippe.

 

Samedi 23 avril : la luge fantôme

Depuis une semaine je regarde la météo et se que je vois me désole. De la pluie et de la pluie suivie par ... de la pluie. Vendredi brusque changement, une fenêtre s'ouvre pour le parapente lundi. En attendant nuageux aujourd'hui avec pluis à partir de 17h.

Mais nous ni sommes pas encore. Après une halte petit déj nous décidons de tenter le coup d'un pique-nique au pied de la station d'Hautacam histoire d'éssayer la Montain Luge.

La montée se fait dans un brouillard à perdre les roues du bus, rien n'est visible hormis le mur qui se dresse devant nous et un beau coq de bruyère surpris au bord de la route. Arrivés sur le parking nous trouvons la luge fermée ainsi que la salle hors sac que nous comptions utiliser pour le pique-nique. Ca commence bien ! Nous montons donc jusqu'à la station où nous retrouvons les personnes qui s'occupent de la luge qui devant 20 personnes affamées nous ouvrent sympathiquement la salle de repos. 

Les estomacs bien remplis l'aventure peut commencer. Le c'est Simon suivi de Nico B. qui ouvrent le bal. La luge est tractée jusqu'en haut de la butte et c'est au pilote de gérer la vitesse de la descente, en avant pour accélérer et en arrière pour freiner. Les gars sont suivis de Benoît et moi, en avant Jeanette, à font la caisse. Emotions garanties, Benoît ne voudra pas remonter avec moi !

Pour les copains montés avec Suzanne, Philippe, Martine et Nathalie, la vitesse réduite n'a rien enlevé à leurs sensations, mais nombreux sont ceux qui veullent monter avec moi qui ne freine que lorsqu'il y a un escagot devant. Certains sont passés par toutes les couleurs, mis cela ne les à pas empécher de faire 3 descentes et d'en redemender. Mais là c'est moi qui dit stop, après plus de 15 descentes sans utiliser le frein j'ai l'estomac très haut et je ne suis pas la seule !

De toute façon il commence à pleuvoir et nous sommes attendus au gîte par Michel et Annie. Installés et les affaires remises dans les bonnes chambres (où sont mes chaussures, j'ai pas mon sac, j'ai faim ou sont mes gateaux et moi j'ai toujours l'estomac en vrac mais bon on s'en fiche... (ce soir j'ai besoin de me plaindre)

Une douche et c'est déjà l'heure du repas pantagruelique : soupe maison, lasagne maison, salade, fromage et salade de fruits maison.

Les yeux sont lourds, beaucoup ont participés à la soirée des années 70 donnée sur le foyer Marie-Louise. A 10h c'est l'extinction des feux et le temps pour moi de me débattre avec la connexion internet pour envoyer le compte rendu. Maintenant que c'est chose faite, je tire le rideau jusqu'à demain soir.  

 

Dimanche 24 avril : La cascade au fond de la forêt

Levé tranquillou pour les année 70. Météo pourie que fait-on ? Alex est partie en repérage pour une visite de biscuiterie et de confiturerie, nous en sommes réduit à ça ce matin.

Créboudiou, nous sommes des montagnards non, alors un peu de courage et en route pour braver le grésille, la bouillasse, le vent et la neige autour du lac de Payolle. Plein d'obtimisme nous décidons de pique-niquer sur place, mais ça c'était avant que la neige ne s'en mêle. Comme à son habitude Dominique nous sauve en nous ramenant au gîte pour le pique-nique.

Le soleil fait enfin son apparition en début d'après-midi et nous décidons, pour faire sécher nos vêtements mouillés de la matinée, de rejoindre la cascade du Garet. 400 m de dénivelés sans compter les erreurs de M.GPS qui faute de savoir lire une pancarte, suit son téléphone, interdit durant les activités. Nous sommes accompagnés une partie du chemin par l'âne Bourriquet, plus intéressé par nos sacs que par les papouilles que nous lui dispensons. L'arrivée à la cascade donne à certains des envies de bains, mais quel dommage, les maillots sont restés au gîte, sans compter l'a pic d'une petite cinquantaine de mètres. Dominique nous sauve encore une fois la mise en venant nous chercher, sur le parking de la centrale hydro-électrique. De retour au gîte, Nathalie nous propose une séance de relaxation, appréciée par tous, rien de tel pour apprécier une bonne douche bien chaude.

La soirée se termine devant nos assiettes et notre pisse-mémé. Les dents et au lit, mais avant préparation des affaires pour demain, car demain... Suite au prochain épisode.

 

Lundi 25 avril : parapentes contre vautours

Pas besoin de réveil ce matin, Antoine est au garde à vous dans notre chambre, à 7 h, prêt à aller affronter la horde de vautours qui logent dans les montagnes alentour. Plus de choix, il faut se lever. A 9 h 33 nous sommes au rendez-vous fixé par Olivier et Jean-Patrice à Campan. Petite interrogation côté météo France mais "allo Pioupiou" nous donne le top départ pour le décollage. Les premiers à aller cotoyer les vautours sont Antoine et Marion, suivis de Benoit et Vivian. L'attente est longue mais nous sommes divertis par d'autres parapentistes. C'est au tour de Pierre et Julien puis de Margot et Martine, Benjamin et Nicolas W., Nicolas B. et Simon, et pour finir d'Emilie et Camille. Il va s'en dire que nous ne les avons pas laissé mourir de faim, nous avons aussi pique-niquer. Nous ne pouvons pas passer sous silence la réflexion de Camille (que nous attendions depuis le premier vol) en réponse à Olivier qui, lorsqu'il serrait la jugulaire des casques, leurs demandait s'il n'avait pas trop serré le kiki, ce à quoi Camille a répondu : " mon kiki n'est pas là" ! Sans oublier ceux qui voulaient que les harnais soient serrés au maximum et qui s'assuraient avant le départ que leur moniteur ne les lacherait pas en route ou en l'air. Fin de la journée, ils dorment tous dans le bus. Une petite séance de relaxation et les voilà repartis. 

 

Mardi 26 avril : Au dessus de la mer de nuage

Comme pour la journée Parapente, pas besoin de réveil matin. C'est encore Antoine qui a le premier rôle. Nous avons rendez-vous avec Michel Varlot, le responsable de la rando. photos au Club Alpin, pour une séance de shooting à 2877 m. Avant cela, l'aventure commence dans les télécabines qui nous montent trop doucement pour Camille au Pic du Midi. Nous ne nous attarderons pas sur les rafales de 87 km/h, qui jouaient avec nous comme des Playmobiles dans une fête foraine. Après un ou deux ballotages, nous arrivons sains et saufs (sains c'est à voir) sur la terrasse du Pic. Le spectacle nous laisse bouche bée et le froid les lèvres gerçées. Nous faisons le tour de la terrasse en essayant d'identifier à l'aide des panoramiques les sommets qui nous entourent. Nous passons ensuite à la boutique puis au musée. Une pièce nous a gentiment été mise à disposition pour le pique-nique. Dorénavant nous pourrons nous targuer d'avoir fait sauter 3 bouchons pour fêter nos 10 ans à 2900 m (ne chipotons pas sur les 33 m.).

Pour redescendre, nous prenons la première navette de l'après-midi, ce qui nous permet d'aller nous dégourdir les jambes, et pour certains, tenter un plongeon dans 10 cm d'eau. Rigolez, rigolez, mais c'est par un vrai hors sentier que nous débutons cette randonnée. Nous voyons un chemin de l'autre côté du lac mais un torrent impétueux nous sépare de celui-ci. Il ne sait pas à qui il a à faire. Nicolas B. , parti en explorateur, nous trouve un passage pieds secs mais pas pour tout le monde. Arrivés sur le chemin, nous rentrons tranquillement vers Dominique. De retour au gîte, séance de relaxation pour les uns, douche pour les autres. Suite des aventures demain...

 

Mercredi 27 avril : Gripp vu de haut

La grasse matinée n'a pas la même signification pour chacun d'entre nous, pour exemple, la grasse matinée pour Benoit se termine à 6h du matin, et pour Antoine à 7 h, avec pour les 2 obligation de réveiller devinez qui... pour aller déjeuner. Heureusement que le reste de la troupe sait ce que cela veut dire. Après un petit déjeuner pris à 8H30, nous décollons du gîte pour une randonnée qui devrait nous mener à Campan Sainte Marie. De chemin en chemin, de pente en pente, de rocher en rocher, de "on est bientôt arrivé", Campan Sainte Marie s'éloigne de nous. Nous nous retrouvons sur les hauteurs de Gripp, avec un point de vue imprenable sur la vallée. Pause pique-nique obligatoire, sans oublier les "si je ne mange pas ma salade, j'aurai un paquet de chips supplémentaire", et bien non, la salade devient bien plus meilleure. Sur le retour, nous retrouvons le chemin que nous avions emprunté pour aller à la Cascade. A 15 h, nous sommes de retour au gîte, pour un repos bien mérité. Ils en profitent, nous disent-ils, pour écrire des cartes (n'oubliez pas de les réclamer à l'arrivée). Demain le temps est assez médiocre. Nous cherchons de quoi nous mettre à l'abri... 

 

Jeudi 28 avril : Voyage au presque centre de la Terre

Passons sur la grasse mat. et venons s'en directement aux conditions météorologiques quelque peu humides. Humide pour humide, allons nous enterrer dans la grotte de Médous. Nombreux sont ceux qui, lors du camp de Saint-Bauzille-de-Putois, ont visité les grottes des Demoiselles. Cette visite leurs a permis de faire une comparaison entre les 2 grottes, et de pouvoir échanger sur les différentes concrétions avec le vocabulaire approprié. Le guide, très à l'aise avec les jeunes, a répondu à toutes leurs questions. LAu début de notre ballade souterraine, nous sommes accueillis par une colonie de chauve-souris que Margot aurait bien prises pour sont garde-manger. Elle se prolonge le long d'un tunnel présentant des concrétions, des dentelles, des draperies et des rivières souterraines. La sortie se fait en barque dans une eau limpide mais à 3°. Les maillots de bains ne sont pas de sorties. La pluie étant toujours au rendez-vous, nous sommes venus pique-niquer à l'abri au gîte. Plusieurs options s'offrent à nous pour l'après-midi, rando. palmée, la biscuiterie, ou une ferme de productions de fromages. La rando. palmée n'enthousiasme pas les foules, la biscuiterie est fermée, ne nous reste plus que les fromages. Dès l'arrivée à la ferme, les nez bien connus du groupe ont commencé à dire : "Ca pue ici !!" Quelqu'un a même demandé : "tu es sûr que c'est là ?". Ben oui. Cedric nous accueille et nous montre 2 petits veaux prêts à sucer nos doigts pour en faire sortir du lait. Attachants mais baveux. Nous passons ensuite à la dégustation en commençant par un fromage d'un mois d'affinage, puis 1 mois et demi et de 2 mois. Vient ensuite la vente, pour ceux qu'ils le veulent avec les sempiternelles j'ai oublié mon porte-monnaies, j'ai plus d'argent de poche. Attendez-vous à recevoir la facture. La journée se termine comme chaque soir avec la séance de relaxation, douche et repas. Les dents et au lit, enfin au lit pas pour tout le monde. A cette heure, deuxième rappel de Philippe, la prochaine fois c'est moi qui y vais. Gare aux conséquences. 22 h 40, nous terminons le compte-rendu, la dernière visite dans les chambres se préparent...

 

Vendredi 29 avril : HandiCaf et la notion de propriété privée

En ce dernier jour de camp, au vu de la fatigue de certains et certaines, nous recréons les groupes des "Tranquillous et de Fonçeurs". Les tranquillous resterons au gîte avec pour consigne de faire leur valise et de faire un tour chez le producteur de fromage de chèvre qui se touve au village pendant que les Fonçeurs iront rejoindre Solange et ses confituresà pieds.

Tandis que le groupe des TRanquillous , composé de Marion, Chloé, Benjamin, Antoine et Emilie vaque leurs occupations que j'espère productive (enfin pour ma commande de fromage ! car je ne me fais pas beaucoup d'illusion pour les valise....) avec Suzanne et Nathalie, les Fonceurs composés de Simon, Nico B., Nico W., Pierre, Benoît, Vivian, Julien, Camille et Margot accompagnés de Martine, Philippe et Moi partons pique-nique dans le sac à l'assaut des champs, de leurs barbelets et de leurs clôtures éléctifiées. Et bien oui, une fois n'est pas coutume, c'est philippe qui même la dance avec géoportail qui nous indique à peu près la direction..... des champs pour rejoindre des chemin qui passent par des champs pour rejoindre des chemins.... Nous passons de propriétés privées en paturages de moutons, de barbelets en clôtures électrifiées, de plats en côtes qui ne finissent plus (les côtes évidement). Enfin bref, nous dans toute notre splendeur !

Nous retrouvons les copains devant chez Solange qui nous accueille par un petit tour dans son jardin avant de nous offrir un goûter dont nous nous souviendrons longtemps. Pour accompagner ses confitures, Solange nous a fait di pain, des gateaux et des crêpes. Un vrai régal. Le retour au gîte pour les fonçeur se fera en bus de peur des roulés-boulés dus à une panse bien remplie.

La soirée sse termine par une boom endiablée.

Fin de nos aventures, demain nous reprenons la route avec une petites halte, si le temps le permet, par le marche de Bagnère de Bigore.

 

Alex 

 

Mots des parents

La première chose que m'a dit Vivian  c'est : J'y retourne l'année prochaine.

Merci à vous tous d'avoir donné ces moments de bonheur à nos enfant, et plus particulièrement à Philippe qui veillait sur Vivian.
J'espère que vous n'êtes pas trop fatigués mais d'après les photos, un beau sourire se dessine tous les jours sur vos visages, qu'il pleuve , qu'il vente ou qu'il fasse beau.
Merci à Alexandra pour ses compte-rendu toujours plein d'humour.
Maman de Vivian
 

Nous avons retrouvé Benoit radieux et souriant.

On a l’impression qu’il a grandi ! Nous avons regardé en famille la vidéo de son saut en parapente…..et il riait en la voyant !

Nous tenons encore à vous remercier de lui avoir permis de vivre de si bons moments.

Merci aussi pour nous et pour ses frères…..La maison était beaucoup plus calme et le rythme plus posé et ça fait du bien !

Nous espérons que vous n’êtes pas trop fatigués…..On imagine qu’il faudra quelques nuits pour récupérer….

Encore mille mercis

Parents de Benoît

 

Merci à toute l'équipe pour cette semaine exceptionnelle Pierre est ravi de toutes ces nouvelles aventures

Parents de Pierre

 

 

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