HandiCaf : Sur le plateau du Larzac

Date : 01 au 11 mai

Bénévoles : Anaïs, Martine, Alex

Participants : Thomas, Nico B., Guillaume, Benjamin, Nico W., Xavier, Marion, et Jérémie

Mercredi

Début de vacances compliqué pour Alex, qui en lieu de finir à 18h fait durer le plaisir jusqu’à 20h. S’en suis le fait qu’elle est oubliée les clefs de Gertrude. Anaïs quant à elle poirote en attendant Alex… On se calme, les clefs en poche, Alex va retrouver Anaïs et enfin nous pouvons nous poser.

Jeudi

Enfin les vacances !

8h45 tout le monde est au rendez-vous, Gertrude (notre camion) et Germaine (la voiture d’Alex) chargée, nous partons récupérer Guillaume à Donneville, puis Martine au péage de Narbonne est. Maintenant nous sommes au complet.

Direction Cornus dans l’Aveyron où nous attend Fred au Grand gîte du Larzac. C’est à 13h que nous y arrivons. Avant l’installation, si nous voulons vivre cet après-midi, opération remplissage d’estomac sur la terrasse. S’en suis l’installation dans les chambres

avec Marion dans une chambre, Xavier, Jérémie, Nico W. et Benjamin dans un dortoir Guillaume, Thomas et Nico B. à l’étage dans un autre dortoir et enfin nous trois dans le petit gîte. Les affaires rangées, nous partons, sur les conseils de Fred voire la tour des Aiguillons au départ du gîte. Balade donnée pour 40 min AR. Les doigts dans le nez !

En principe oui, mais ajouter dans l’équation, un GPS et là…. Le principe est d’y arriver !

A la tour nous pouvons admirer un beau panorama à 360°. Sur le retour pour nous mettre en jambes rien de tel qu’un, deux, trois (nous avons arrêté de les compte) rempages sous les clôtures pour revenir finalement sur le chemin de l’aller. Pourquoi faire simple !

Revenus sur le bon chemin nous rejoignons rapidement le gîte vers 18h.

Avant l’apéro du début de séjour, Fred vient nous voir pour les repas du soir. Un truc est sûr, nous voulons du local, aligot, farçou, truffade, lentille du Larzac, fricandeau, fromage, fouace, flaune …. Le tout accompagné de patates. Heureusement qu’il y a des entrées pour les légumes et de la soupe ! En attendant nous avons un plat de cannelloni qui nous attend au four sans oublier les crêpes en dessert.

On ne va pas encore mourir de faim !

C’est à 21h que tout le monde rejoint ses quartiers pour une douche et au lit.

Vendredi

Journée sportive avec au programme une rando unique qui se transforme en multi groupes au vu du terrain. Avant de leur donner la parole, voici la mienne. Départ à 9h30 pour 4min de voiture jusqu’à Cornus. Sac sur le dos GPS en main nous partons à l’assaut du causse et des bords de la Sorgue. Pas de difficultés notoires au début, le GPS nous suit à la trace. Le chemin monte, les balises se font plus rare et M…., nous avons loupé le sentier. Demi-tour au pas de courses pour Marion encadrée par Anaïs et moi. Le fait est que les jeunes sensés guetter les balises sont passés à côté. La sanction sera rude !

Le chemin retrouvé se transforme devient vite gadouilleux nécessitant presque le tuba ! Le terrain est difficilement praticable par moment mais nous avons un objectif et rien ne pourra nous arrêter. Notre objectif ? Une ruine est son portail. Marion, Nico et Xavier commence à tirer la langue non pas de soif, mais de d’effort sur se terrain pas facile. La décision est donc prise à l’unanimité de faire deux groupes, un qui prends la tangente par la piste direction Cornus et l’autre groupe, celui qui n’a pas repéré la balise part pour faire la boucle intégrale.

Résumé du 1er groupe :

Marion : On n’est tombée dans un trou qu’on voyait pas quoi et après j’ai eu du mal à me relever et à recommencer à marcher. On était en file indienne. J’ai vu au fond du pré un cheval tout blanc et j’ai vu la crinière couleur sable. J’ai ma languette de chaussure entrain de tourner et je pense que c’est ça que j’ai pas supporté par ce que ma languette appui tellement sur ma malléole du pied gauche que c’est pas des blagues. Les fleurs étaient très intéressantes et d’ailleurs j’ai oublié le nom. C’est hyper rare qu’on a vu ses plantes

Xavier : Ca ma plu ce matin et le parcours la montagne était sympa.

Nico W. : J’ai un petit peu maigri à la monté. J’ai vu une biche et après 4 chevals et après Marion à touché le nez du cheval.

Anaïs :  Qu’est-ce qu’elle veut dire ? (Gros blanc….). Ils ont tous les 3 bien marché.

Martine : Journée ensoleillée, randonneurs courageux et volontaire. Terrain très difficile. Bravo les gars.

Résumé du 2ème groupe

Nico B. : Journée ensoleillée. Montée moyennement difficile. Arrivée sur le plateau une très jolie vue mais quand même des flaques d’eau à contourner et après grosse descente. On est descendus en zig-zag et après c’est plat dans la forêt mais quand même un peu long.

Jérémie : Ce matin c’est impeccable, j’ai bien avancé avec le groupe. J’ai fait les lacets pour descendre tout seul et j’ai fait des efforts à bien se concentrer. Sur le plateau encore mieux dans la descente

Thomas : moi, je dirais plus tôt que le temps est un peu bizarre. Y’avais du soleil, beaucoup de vent et à la fin il pleuvait à petite goutte. Je me suis régalé. La vue est magnifique et aussi je me suis beaucoup amusé avec Guillaume et Nicolas B.. On s’est bousculé pour s’amuser. Après on été voir le rocher, avec la plaque du monsieur qui est mort depuis longtemps avec le tracteur. La blessure quand nico m’a poussé. Mais ca va.

Benjamin : Alors, je veux dire ce matin ça s’est bien passer la randonnée avec équipe les filles et les gars. Je ressens que c’est très bien. Ça a montée en arrivant au portail. Après arrêtés au pique-nique. J’attends le groupe, j’ai monté en haut sur le plat, la forêt aussi ? J’ai aussi le vent, la descente qui fait le S et aussi le plat arriver a la cave à fromage. Aussi me promener et après arrivé camion.

Fin de la journée autour d’une salade d’endive aux noix et roquefort suivi de lentille du coin au fricandeau avec pour dessert une pastèque pas local !

Fin de la soirée à 21h37 pour eux pour nous ….. elle continue avec organisation de la journée de demain.

Samedi

Après la rando d’hier, une journée tranquille s’impose. Réveil à 8h30. Au programme marché de Lodève et balade sur les berges du lac Salagou. C’est à 9h45 que nous décollons pour Lodève, mais qui dit marché dit monde, qui dit monde dit pas de place pour se garez… 1er parking pas de place et Gertrude passe de justesse. Sur le 2ème parking, nous nous faisons griller une place par une malotrue pour cause d’enfants ! Et cause handi ? rien à faire. On se calme, on respire, un mouchoir de poche vient de se libérer et autant vous dire j’aime la caméra de recul ! Martine qui conduit Germaine a trouvé une place sur le parvis de la cathédrale. Nous profitons du beau temps pour manger tout se qui nous est proposé, fouace, fromage, saucisson. Petite info, nous ne les nourrissons pas ! Notre petit tour fait nous partons pour le lac du Salagou avec la ferme intention de trouver des tables de pique-nique. Elles sont là à nous tendre les bras, mais …. raté, un groupe si installe. Guillaume montre les dents, mais déjà nous en visons d’autre avec en prime de l’ombre. Le luxe !

On m’a toujours dit que les courbatures passaient si nos muscles restaient en action, j’applique donc cette règle. Les pédalos nous attendent, juste là, à nous narguer avec leurs petits clapotis. Je craque, je vais à la boutique de location, discute du prix et au moment de payer, la tuile, ils ne prennent pas la carte bleue. Martine, Anaïs dites moi que vous avez un chèque. Pas de chance ! Je vais donc voir le loueur de vélos qui lui prend les CB, il veut bien nous arranger mais le loueur de pédalos ne veut pas. Bref, la seule solution est de trouver un distributeur. Je pars donc avec Martine à la recherche d’un distributeur pendant qu’Anaïs gère le groupe et s’assure que les 3 pédalos nous sont bien réservés.

Distributeur trouvé, argent retiré, pédalos payés pour 2h, chaussures retirées, gilet de sauvetage mis, cargaison à bord, REN route vers l’aventure.

Distributions des rôles à bord de chaque embarcation.

Team Martine : Marion, avec Guillaume, Jérémie Jérémie aux pédales

Team Anaïs : Benjamin, Nico B et W., pédales tournantes

Team Alex : Thomas et Xavier

La team Anaïs est vite en difficulté, l’embarcation couine, les pédales bloquent, mais elle ne lâche rien et va même jusqu’à faire des changements de pédaleurs au milieu du lac !

La team Martine fil droit devant tel des conquérants

La team Alex, fait des vagues qui arrivent aux fesses de Xavier assis en poupe et l’eau c’est froid !

Nous nous retrouvons tous sur les berges de la presqu’ile de Rouens pour une session de tartinage de crème solaire et d’hydratation.

Xavier en profite pour enlever son pantalon pour le faire sécher au vent et au soleil le temps du retour.

Il est temps de prendre les pédalos à notre cou pour rentrer à temps. Dans la Team Martine, c’est Marion qui est au pédalage avec Martine, pour celle d’Alex c’est Xavier et Thomas, pour la team Anaïs le mode tournant ayant bien fonctionné, ça tourne !

Pédalos accostés, chaussures aux pieds, gilets rendus, goûter avalé, nous voilà, après cette belle journée de retour au gîte pour une bonne douche.

Fin de la soirée devant une salade frisée, des sèches à la sétoise accompagné de riz, un plateau de fromage et d’une corbeille de fruit. Je vous avais dit qu’on ne les nourrissait pas !

Curieusement pas de volontaire pour le compte-rendu ce soir !

Demain journée très pluvieuse, Anaïs fouine sur internet pour nous trouver une activité. Je ne vous en dis pas plus…

Dimanche

Nuit pluvieuse avec éclairs et tonnerre au loin. Après des recherches et une bonne étude de la météo nous décidons de partir à la découverte de La Couvertoirade. Mais avant un bon petit-dèj. Nous partons dans un brouillard à couper au couteau, les routes sont étroites et sinueuses pour y arriver. Mais que ne ferions nous pas pour visiter un village fortifié unique en Europe car bâti par les templiers au 12ème siècle loin de tout point d’eau.

Nous tombons tous sous le charme de ce village de 30 habitants et de sa lavogne. Est pour le charcutier qui nous promet une dégustation ou pour les pierres ?

Nous résistons aux diverses tentations (nougat, bonbons, charcuteries…) pour déambuler dans les rues moyenâgeuses de cette cité très artistique. Les petits ateliers, vannerie, poterie, impression sur textile, orfèvre, se succèdent avec son lot de questions.

La bruine arrive, il est temps d’aller se mettre à l’abris mais avant, personnes n’a oublié l’invitation du charcutier. Une bétonnière miniature à l’odeur alléchante nous attire comme un aimant. Dégustation de chouchou tout frai obligatoire, suivi de la dégustation de charcuterie avec saucisson de sanglier, fumé, Roquefort !

Nous repartons avec un saucisson de sanglier pour l’apéro anniversaire de Nico W. et NicoW. Avec une belle portion de fouace offerte par le charcutier.

De retour au gîte les pique-niques sont avalés comme si nous n’avions rien mangé depuis hier soir !

C’est pas que, mais nous sommes attendu par des serpents, des lézards, des iguanes, des tortues, des alligators, des crocodiles (pas Haribo !), des caméléons, des geckos…

Rassurez-vous nous sommes toujours dans le Larzac à Sainte Eulalie de Cernon. Quelle aventure, une chaleur étouffante, un taux d’humidité avoisinant les 90%, des reptiles sous toutes les formes avec ou sans carapace, de toutes les couleurs comme les bipèdes qui on acceptés de prendre dans leur mains un gentil serpent et un caméléon (voir photos).

Durant la visite Jérémie et Xavier on préférer sortir avec Martine pour aller visiter le village et respirer l’air frais.

L’après-midi se termine autour d’une boisson chaude pour les uns et d’une douche bien chaude pour les autres.

A 18h, j’apprends que l’équipe de journalistes qui vient nous filmer sur la journée accroroc, veut arriver pour le petit-déj. Après le repas nous les briffons pour qu’ils ne débarquent pas en pyjama !

Nous les exerçons à répondre, leur donnons quelques conseils mais comme le dit Benji « ça va le faire » !

Lundi

Julie la journaliste et Pierre le caméraman arrive vers les 8h, quelques-uns sont déjà levés, les autres arrivent tranquillement. Hier nous pensions qu’ils seraient intimidés, mais qui nenni. Des vraies pipelettes ! Pour nous laisser du temps nous avions rendez-vous avec Mikaël à Accro Roc à 10h mais (est-ce la présence de nos amis journaliste) à 9h nous étions déjà dans les véhicules. Il faut vous dire que nous sommes qu’à 15mini de l’Accro Roc. Heureusement que mon GPS nous à fait faire plein de détours, pour nous permettre d’arriver à l’heure !

Mikaël et Lisa nous accueil et nous équipent. Les consignes intégrées le groupe est scindé en deux avec Benjamin, Thomas, Guillaume et Nico B. qui partent en 1er avec Alex et Julie. Marion, Jérémie, Nico W. et Xavier avec Martine, Anaïs et Mikaël partent en second. Pierre, le caméraman reste en bas pour nous suivre et nous filmer avec le drone.

Un seul itinéraire avec des variantes plus ou moins faciles ou plus ou moins difficile, à vous de choisir !

Le parcours est fait de ponts de singe sans passerelles, de passerelles avec une planches sur deux ou avec des rondins qui tournent mais surtout de tyroliennes géantes et ça c’est le pieds. Petites peurs et grands fou-rire de l’autre côté. Face à la peur de Jérémie, Anaïs c’est transformé, le temps d’une traversée en fan absolue du stade toulousain et du top 14 pour détourner l’attention de Jérémie trop content de vouloir faire le parcours comme les copains. Marion quant à elle accompagnée par Martine, met toute son énergie pour passer les difficultés. C’est à 14h que nous retrouvons la terre ferme avec un estomac qui cri famine. Tout le long de Guillaume était équipé d’un go-pro sur le casque et Xavier d’un micro.  Chacun répond aux questions et en posent aussi beaucoup. Quand le film sera diffusé, pourquoi et où….

Le pique-nique avalé nous partons sur les conseils de Mikaël faire une petite rando tranquillou pour aller voir les failles des Canalettes. Failles il y a probablement mais bien cachées dans une forêt magnifique. Le drone est de nouveau en action, nous répondons sur le mode de la conversation à Julie et Pierre toujours attentifs à chacun d’entre eux.

Il est temps d’opérer un demi-tour stratégique si nous ne voulons pas rentrer à la frontale. Qui a une frontale ?  Moi dans mon sac resté dans le camion (Alex) et Moi mais au gîte (Anaïs) ! Bah demi-tour alors !

Nos amis Pierre et Julie nous quittent à regret de retour au gîte heureux d’avoir pour passer la journée avec nous en toute simplicité comme s’ils faisaient partis de la bande.

La journée se termine devant des asperges vertes, un coufadou et de la faisselle.

Les dents et au lit !

Mardi

Début de journée à 8h pour un petit-déj avant notre départ pour Roquefort sur Soulzon.

Sur place nous sommes accueillis par un froid glacial. Un tour à l’office du tourisme pour avoir plus de renseignement sur la rando des échelles qui mène au plateau. Mais que serait une rando au départ de Roquefort sans une visite des caves les plus ancienne. Qu’à cela ne tienne Mikaël nous a conseillé les caves de Société car la visite vaut le coup et cerise sur le fromage, ils sont en pleine production. Autre cerise voire le cerisier, entrée gratuite pour le public en situation de handicap ! Nous voilà donc à attendre notre tour de visite dans une salle heureusement chauffer car pour la suite… On se gèle. Les caves sont traversées par l’air amené par les fleurines. Durant la visite, un film nous explique la création des fleurines et un second l’aménagement des caves. Une guide nous fait visiter les installations et répond aux questions. Le mot maître pour les jeunes est « DEGUSTATION ». Nous y arrivons enfin ! Trois qualités de roquefort société nous sont présentés, le classique 1863 sous le nom abeille que nous connaissons tous en grande surface, le Templier surtout chez le fromager (environ 15% de la production) et enfin le BARAGNAUDES que l’on trouve chez le fromager au moment des fêtes de noël (environ 2% de la production).

Les consignes pour la dégustation sont claires, un pic et un morceau de chaque. Le pic c’est ok pour le reste…. Je décline toute responsabilité !

Il fait toujours aussi froid, nous décidons de rentrer au gîte pour pique-niquer.

En début d’après-midi, Anaïs et moi proposons d’aller à la recherche des canolles (failles) que nous n’avions pas trouvé hier. Seuls Thomas, Guillaume et Nico B. sont partant. Le reste du groupe restera avec Martine à faire des jeux de société ou à vaquer à ses occupations.

De notre coté nous reprenons le chemin en observant bien le terrain. A droite un sentier se dessine, nous l’empruntons et tombons pour des personnes qui nous renseignent. Nous sommes sur le bon chemin. Plus loin voila la 1er canolle. Si le début est facile cela se complique avec corde à nœuds pour descendre, rempage, désescalade et non c’est plus possible, le sol est mouillé, la corde à nœud positionnée trop loin et surtout le vide de l’autre côté. Nous n’irons pas au bout ce celle-ci. C’est pas grave, il en reste 2 !  La 2ème faille est linéaire et très étroite. Nous sommes comme pris en étau par la roche. De face au début, nous finissons de profil et …. Bloqué, Guillaume ne passe plus, j’y vais mais mon bassin bloc. C’est autour d’Anaïs et même constat ! Là encore demi-tour. Pour la 3eme, pas de difficultés notoires, large elle nous mène à une grotte en cul de sac. Il est temps de rebrousser chemin car nous devons passer à l’épicerie du village pour acheter de la bière. Apéro anniversaire oblige !

Saucisson de sanglier, purée de lentilles et de houmous de pois chiche accompagné par la bière et les Tourtel. Pour le repas c’est léger et choisi par Nico W. Salade verte avec farçou et pané de chèvre chaud suivi par une méga tarte aux fraises surmontée de 33 bougies !

L’idée d’une boom a bien était lancée, mais une fois le repas terminé chacun est allé se coucher sans demander son reste.

Fin de la journée avec une seule question en tête, que nous réserve la journée surprise de demain ?

 

Mercredi

Pour cette journée particulière je laisse la parole aux jeunes

Xavier : eh bé ça m’a plu la journée, j’ai fait de photos de vous sur mon portable parce que j’en ai plein. J’en ai bien profité. Avec Martine je suis allée au petit chocolat chart avec Marion et Martine. On a pris un chocolat et après on a été au jouet pour Marion. Elle s’est râpée et un monsieur l’a ramené et Martine a mis un peu d’eau avec sa gourde.

Benjamin : Alors c’est très bien passée la journée. Parapente avec le groupe, c’est super. J’ai volé avec Léo c’est très bien ce qu’il a fait et c’est aussi bien le chocolat chaud et la crêpe dans le bar avec Alex et Anaïs et voir le groupe Gipsy King et la photo avec les musiciens. Après camion et rentré.

Jérémie : Bon moi ce matin j’ai fait du parapente, j’ai beaucoup aimé avec les autres du groupe, ça m’a beaucoup plu. J’étais dans les airs avec Frédéric et ensuite on était à la buvette avec Alex et Anaïs et j’ai vu le concert de Gipsy King. Ça m’a beaucoup plus et après on était dans le camion et on est rentré et c’est tout

Nico W. : Je suis très bien et j’ai vu le concert du groupe des gitans. J’ai bu le jus de pomme. J’ai fait du parapente avec Léo. Deux fois à Millau. Très bien le vol. Léo est un pro !

Thomas : Pour moi aujourd’hui c’est très super avec le moniteur pour faire le parapente. Le parapente c’est trop cool. La vue et la ville c’était vraiment magnifique et c’était vraiment très cool avec Frédéric et Alex était très gentille et aussi on a vu tous les musiciens qui chanté les Gipsy King. Et voilà c’est la fin.

Nico B. : Le matin on a visité le village de Millau et il faisait un peu froid. L’après-midi on a pique-niqué à côté du pont de Millau. En suivant j’ai fait un vol en parapente, j’ai trouvé ça très joli, la vue en parapente et j’ai trouvé ça très rigolo. L’atterrissage très rigolo aussi, je sais plus comment je suis arrivé. Un petit interview avec Martine et c’était très bien et je me suis bien amusé. En suivant alors on est redescendu au village. On a vu un morceau du concert des Gipsy King et on est monté sur la scène pour faire une photo avec les musiciens. J’ai trouvé ça très bien !

Guillaume : Le matin nous avons visité la ville de Millau. Nous sommes allés voir le professionnel pour la surprise ensuite nous sommes partis à la recherche d’une bière locale ensuite nous nous sommes dirigés vers le camion pour rejoindre le lieu du pique-nique. Nous avons découvert la surprise en mangeant. Les 1ers sont partis en parapente. Ensuite je suis parti faire un vol de parapente. 1er vol y’avait pas beaucoup de vent, nous avons atterri dans un pré en bas car manque de vent. A l’atterrissage j’ai fait la tondeuse sur 50m. Nous sommes remontés pour faire un 2ème vole qui s’est très bien passé et j’ai même pu faire l’oiseau. A l’atterrissage nous étions obligés de faire quelques rotations à cause du vent et a l’atterrissage j’ai fait le motoculteur. Nous sommes redescendus pour boire une boisson et une crêpe. A la sortie du café nous sommes tombés sur la répétition des Gieseking. Alex à réussi à nous faire avoir une photo avec eux. Voilà !

Marion : Moi la journée est bien passée mais par contre quand j’ai commencé à manger j’ai mis toute ma salade un peu sur le rocher. Et au secours Alex pour redresser la boîte. Après les bêtises c’est pas finis ! On est allé chercher un magasin de peluche pour mon petit neveu qui s’appelle Maxime. La peluche c’est un chien blanc et noir des Pyrénées. Ensuite entre temps on s’est arrêté pour finir de manger avant les magasins dans un café. Martine nous a proposé de faire une surprise de plus et là une crêpe et une gaufre avec un chocolat. J’avais froid. Le vent est pas chaud là-bas. Et après on a roulé en passant par le pont de Millau. Y’avait 3 gros piqués au milieu du pont. 2eme cours de parapente avec Frédéric et il m’a montré un lac et pied j’ai montré le lac. Et après on a vu le circuit de l’eau entre les maisons et après on a tourné on a rejoint les copains et on a atterri. Et moi j’ai manqué l’atterrissage, j’ai posé le pied tout plié et ma cheville je la tenais, mais le pied fort sur ma chaise et j’ai appelée Thierry. En tout cas c’était super drôle.

Anaïs :

(Je relaie l’écrivaine) Décollage du gîte vers 9h15, direction Horizon Millau, dans le centre de Millau, enfin presque…Le gps nous fait encore défaut, Alex prend direction Montpellier sur l’autoroute. Les jeunes enthousiastes nous ayant entendu parler depuis le début du camp d’une activité surprise ne s’en rendent même pas compte.

Arrivés dans Millau, nous cherchons en vain une place de stationnement handicapé, dans un premier parking de la ville, les entrées sont équipées de barrières d’une hauteur de 1m90 empêchant Gertrude d’entrer, demi-tour et retour sur le boulevard où cette fois-ci c’est la longueur qui nous empêche de stationner, l’arrière-train dépasse…on râle, on peste, demi-tour jusqu’à l’entrée du boulevard où nous avions aperçu une belle grande place handicapés. Pendant ce temps, l’équipage ayant embarqué à bord de Germaine nous attend sagement sur le boulevard. Nous les rejoignons et marchons en direction de la boutique de Thierry, guide surprise de la journée, halte pipis pour certains pendant que nous finalisons les derniers détails…ils ne savent toujours pas ce qu’ils vont faire mdr !

Rdv à 13H au point de décollage de Brunas. Petit tour en ville en quête de cartes postales et timbres pour Benjamin puis de la Caussenarde, bière locale recommandée par Fred (du gîte). Alex, Martine et moi-même, nous profitons pour des achats bucoliques une fois chez le caviste.

Direction le site de décollage de Brunas, nous y déjeunons comme on le peut, la routine est calée, le matin les pique-nique sont mis en sac de congélation, fruit+chips+fromage plastique+sandwich ou salade+cuillère mais oups…les cuillères sont restées à Cornus, on improvise des couverts le temps est compté !

Thierry nous retrouve, mais quelle est la surprise ? le temps de déguster-avaler la salade de quinoa, certains ont remarqué les vautours et parapentistes dans le ciel …Grande joie pour tous. La suite…Lire leur témoignage.

C’était mon 2eme vol, cadre idyllique, une vue à couper le souffre, conversation plaisante avec Frédéric, le temps m’a paru long et court…suspendue dans le ciel. Après une joie et ce beau moment partagé, pour garder un dernier souvenir, nous prenons une photo tous ensemble, nous nous quittons joyeusement.

Je décide de payer ma tournée de boissons chaudes, retour dans le centre de Millau en quête cette fois d’un café, retour à la place avec une fontaine…cachée par une scène où répètent des mecs avec des guitares. Installés dans un bistrot, nous passons commande, qui dit boissons chaudes à 16h, dit crêpes, n’est-ce pas ? Alex offre alors sa tournée de crêpes. Le goûter presque fini sur une chanson connue des Gipsy King, je vérifie par curiosité la programmation du concert de Millau ce mercredi 7 mai…à ma grande surprise, les mecs en pleine balance sont les vrais Gipsy King ! Nos jeunes surpris se ruent dans la rue, au milieu de la foule qui se forment, nous les écoutons, et je danse presque. On ne se rend pas compte qu’Alex s’est éclipsée. Nous la retrouvons avec un membre de l’équipe du groupe. A notre grande surprise, nous sommes guidés sur la scène pour faire une photo avec le groupe. La 3eme surprise de la journée, cerise sur la voile ! Alex n’avait pas idée de la popularité de ces musiciens. Nous pensions en avoir fini avec les surprises, mais Fred, notre hôte-cuisinier, qui nous régale bien, a préparé une délicieuse tarte au chocolat. La journée top 1 du camp 2025 à l’unanimité.

 

Jeudi

Nicolas W : Mickael est venu au gite après le ptit dej. J’ai mis le baudrier, le casque. J’ai marché en haut, très dur, un peu mal au dos. On est rentré sous la grotte. J’ai mis la lumière. J’ai vu un papillon. J’écoute les gouttes d’eau sous la grotte. J’ai fait rando après jusque la croix. J’ai vu le ciel de vautours. C’est tout.

Jérémie : Moi j’ai aimé faire la spéléo, j’ai monté jusqu’en bas. J’ai mis le baudrier et le casque, et je me suis attaché à la corde pour la sécurité. Moi j’étais jusqu’au bout au début et à la fin. J’étais dans la grotte, j’ai fait de l’escalade. On a éteint toutes les lumières, on a entendu le silence, on était dans le noir. Moi j’ai descendu jusqu’au bout vers les maisons, j’ai fait un câlin à Mickaël, et j’ai bien avancé, j’ai suivi le parcours et le chemin, et je me suis très agréable et le comportement ça va encore mieux. C’est tout.

Xavier : C’était trop bien avec Mickael, je suis monté, il m’a aidé. Après des difficultés de dénivelé ça monte, ça monte ça monte et après j’ai eu du mal sur la planche, parce qu’il y avait un trou qui me gênait et j’ai failli tomber la chaussure. Il m’a retenu Mickaël, et Martine. Je suis monté jusqu’à la grotte, j’ai rejoint mon copain Nicolas. Après je l’ai vu suivi. Il y avait une descente, une pente, je pouvais pas passer ma jambe. Après c’était du plat dans la grotte, c’était du plat, c’était mouillé, c’était bien le plat dans la grotte. J’ai descendu par les fesses. C’est mieux pour moi. Après Anaïs était devant moi dans la descente, c’était bien.

Marion : On s’est levé, on s’est habillé, on a pris le petit dej. On a attendu Mickaël. On s’est tous mis dans la voiture, on a continué à faire la route jusqu’à la grotte de la Quille. Mickaël nous a conduit jusqu’au bout. Il y avait l’eau coincé contre les murs. Avant c’était tout rempli, après petit à petit l’eau s’est enfoncée par le sol. Là elle avait disparu dessous les cailloux, le sol à l’époque 1980. C’est magnifique là-haut, c’était rempli de tâches brillantes. J’ai vu des cailloux brillants sur les murs.

On a fait un moment de silence, tout le monde a joué le jeu et après on s’est mis dans le noir pour écouter les bruits de l’eau, de la grotte. C’était compliqué parce qu’il y avait des cailloux qui faisaient des bosses et encore des bosses et encore des bosses, il y avait de l’eau par terre. Je me suis assise. A la force des bras et par la force des jambes, on est descendu au dos de Mickaël, parce que je trouvais la pente trop dure pour moi, trop caillouteux pour descendre, je savais pas à quel moment poser les mains. Un peu petit essoufflée, par contre je me suis donné un coup de cailloux sur la colonne.

Martine : Une journée qui démarre ensoleillée, On finit de se préparer quand notre moniteur de spéléo (le même que l’accroroc) nous retrouve au gîte. Il nous conduira jusque les hauts de Roquefort, nous le suivons. Là tout notre petit groupe se voit équipé en spéléologue en herbe avec un baudrier avec culotte en cuir et un casque avec lampe et nous voilà partis pour gravir la montagne en pente raide jusqu’à l’entrée de la grotte située à une centaine de mètre à la verticale !!!!! C’est-à-dire à la Verticale quoi !!! chacun y met du sien avec une volonté et une adaptation au terrain qui m’épate au fur et a mesure qu’on progresse ; franchement aucun obstacle ne va résister à notre envie d’arriver là-haut !!!

Une petite compote et un coup a boire nous remet la joyeuse troupe en avant pour entrer dans la grotte où un vrai pas d’escalade de niveau 6 nous attend haaaha !!  ET nous ne sommes pas au bout de nos peines car plusieurs passages extraordinaires nous attendent dont le contournement d’une colonne ou nos corps frêles arrivent tout juste à se faufiler !!!! Mais arrivés dans la salle après une marche glissante nous découvrons des draperies, des stalagmites et tites et des traces de différents matières déposées là avec le temps …

Tous sont éprouvés mais ressentent l’endroit, on fait le silence puis le noir …. Puis il faut faire marche arrière vers le retour …. Je vous passe les détails : le plus simple pour beaucoup est de descendre sur les fesses, Marion se retrouve sur le dos de notre ami …. La descente il faut le reconnaitre est folklorique mais finalement comme d’habitude on le fait et tout est bien qui finit bien …. On arrive aux voitures et tous sont ravis, éprouvés mais rassasiés.

 Après notre pique-nique bien venu, on va se dégourdir les jambes à la croix de Crépounac. Là, la nature nous offre des points de vue sur Roquefort à couper le souffle et notre grotte de la Quille est là droit en face toute petite finalement 6 vautours nous saluent en volant au-dessus de nos têtes pendant un bon moment

On rentre au gîte fatigué mais content, un bon repas de truffade devrait nous requinquer !!

Je suis très très fier de mon petit groupe du jour constitué de Marion, Nicolas, Jeremy et Xavier.

Anaïs :

Nicolas W. a encouragé ces camarades presque arrivés à l’entrée de la grotte. Dans la grotte, Xavier a spontanément clamé « Jérémie tu es beau comme un chou…un chou-fleur ».

Duo de choc avec Martine pour encourager notre équipe !

Et c’est tout !

Le second groupe composé de Guillaume, Thomas, Nico B. et Benjamin prend la route avec Alex vers les 10h. Nous avons rendez-vous avec Thierry à 13h dans le petit village Liaucous. Nous avons largement le temps de faire un croché par l’air du Viaduc et son panorama à couper le souffle. (et ses toilettes !). L’heure tourne, il est temps de reprendre la route pour pique-nique à Liaucous. Thierry nous rejoint vers les 12h45 et une fois équipés nous attaquons la montée vers le départ de la via.ferrata

Je les laisse raconter leur expérience.

Guillaume : Nous sommes partis ce matin direction Millau. Nous sommes allés voir le viaduc et ensuite nous sommes partis vers le point de rendez-vous pour la vie-ferrata. Nous avons pique-niqué ensuite nous sommes montés jusqu’à la paroi pour la vie-ferrata. Très belle vue, assez sportive un peu de peur au début ensuite ça allait mieux.

Thomas : Ce matin on a pris Germaine 52 minutes pour aller à Millau. A Millau on a pique-niqué sur la table de pique-nique et après Thierry nous a rejoint pour faire la Via-ferrata. Ensuite la vue et la ville c’est magnifique, magique la vue est impressionnante. La via-ferrata c’était trop cool. On a fait la tyrolienne à la fin et on a beaucoup descendu avec une dame et un monsieur qui son très gentils.  J’ai eu peur pour le vide mais Alex m’a beaucoup aidé et ensuite Thiéry est très gentil et c’est tout.

Nico B. : La via-ferrata il y avait une belle vue. C’est très beau et ça m’a beaucoup plu de faire la via ferrata. C’était très chouette. Je me suis beaucoup amusé et j’ai été très contant de mes efforts et en redescendant de la via-ferrata on a vu des vautours.

 Benjamin : il dort déjà !

Alex : Super après-midi pleine d’émotion, de petites et grandes peurs mais surtout de fierté d’y être arrivés !  Le mieux est de regarder les photos et les vidéos

 

Vendredi

Avant dernier pt-dèj, les sacs commencent à se remplir, les questions tel « tu as dit aux parents qu’on rentrait ? », « A quelle heure on rentre ?»…. Est-ce l’effet de la fin mais ces questions on le don de m’agacer. Patience, discussion, explication et tout rentre dans l’ordre pour 2 heures !

Aujourd’hui c’est le jour dépenses avec au programme fromage, fromage et fromage sans oublier les biquettes et les brebis et aussi les 3 cochons qui eux finiront en …. Surprises on ne va quand même pas tout vous dévoiler !

Nous arrivons sur la ferme des Truels pour midi où Magali nous accueille dans une humidité ambiante. Trop cool, comme dit Xavier, Magali nous propose de faire la pause repas dans la salle commune à l’abris des éléments. Nous avons rendez-vous avec elle à 14h pour faire le tour des bêtes et enfin le goûter autour d’un plateau de fromage et de pain, le tout fait maison.

Pour tuer le temps, Guillaume, Thomas, Nico B., Anaïs et moi partons nous dégourdir les jambes dans les pâtures bien détrampés pendent que les autres font des étirements pour se réchauffer.  C’est avec le soleil que nous débutons la visite en commençant par la boulangerie et son grand four à bois. Ensuite nous passons chez les jeunes biquettes et brebis où nous sommes accueillis par Guimauve la chèvre trop contente d’avoir de la visite. Il se trouve qu’elle a été nourrie au biberon et qu’elle est très entrepreneuse avec l’homme. J’en ai fait les frais avec Jérémie ! Ensuite nous passons aux bêtes adultes qui a aussi sa petite ingénue et nous finissons par les boucs pour les bêtes à cornes. Il ne faut pas oublier nos amis les cochons. Avec tout ça il est presque 16h. Un plateau de fromage arrive composé de brebis et de chèvre à divers degrés de maturité. Le choix est cornélien. Tout les prendre ou choisir !

Pour ma part, je prends tout.  Eux sont plus raisonnable !

De retour au gîte, Fred commence à faire les grillades de saucisses et d’agneau qui accompagneront l’aligot. Mais avant ………………….APPPPPPPPPEROOOOO avec bières locales, saucisson de sanglier, et autre petites cochonneries qu’il faut finir. Pour cette dernière soirée, nous avons invité Fred, qui nous accueille, Thierry, moniteur de parapente et de via qui offre au groupe des tee-shirts de son asso, et Mikaël pour l’accroroc et la spéléo.

Tandis que Fred et Mikaël rentrent chez eux, Thierry reste pour partager avec nous du melon, de l’aligot et son accompagnement et enfin la flaune dont voici la recette

  • 500g de pâte sablée
  • Pour l’appareil : 12 œufs, 200g de sucre, 700 g de recuite de brebis (petit lait), 30cl d’eau de fleur d’oranger et un max d’amour

Fin de la soirée les estomacs littéralement dans les talons !

Il est 23h l’heure d’aller préparer nos sacs et de nous coucher.

Demain sera un autre jour !

Samedi (par Anaïs)

 Levées une heure plus tôt que les jeunes, nous commençons à ranger les courses, etc. Fred notre hôte nous interrompt avec sa livraison matinale, les pique-nique mais aussi des croissants, commande de pain et 3kgs de fouace, une initiative d’Alex et Anaïs. Chacun repartira avec son panier aveyronnais complet: fromages, pâtés et une portion de fouace. Il ne manquait que le sucré.Quesaco la fouace ? Une brioche aveyronnaise à la fleur d’oranger.

Les premiers levés apparaissent avant l'heure du petit déj, une partie des affaires est déjà chargée dans Gertrude. La veille au soir, les jeunes ont déjà dressé la table, il ne reste plus qu’à sortir du frigo de quoi nous nourrir tous les croissants ne suffiront pas ! Il nous faut des forces pour continuer cette dernière journée commencée, au programme la visite de la Grotte des Demoiselles à Saint-Bauzile le Putois dans l’Hérault.

Une fois tout le monde nourri, il reste à vérifier les chambres, les sacs, terminer de ranger la grande pièce du gîte, charger les véhicules, ne pas oublier un jeune. Nous sommes attendus à la grotte à 11h30, il y a 1h30 de trajet depuis Cornus, le temps est compté, tout le monde s’active. Martine les sacs et chambres, Alex Gertrude et Germaine, Anaïs la grande pièce.

Sûrement et rapidement, la liste-des-choses-à-faire diminue. Marion, seule fille du groupe en profiterait-elle pour faire sa diva ? Elle traîne un peu. Chambres vides, véhicules chargés, sacs et jeunes compris, il ne reste plus qu’Alex et Anaïs. Dernière vérification avec Fred puis nous marchons vers Gertrude et Germaine, les au-revoir entre Fred et les jeunes. Milles merci pour ton accueil, tes attentions et ta cuisine pleine d’amour. Xavier l’a officiellement embauché comme traiteur de la section HandiCaf !

Direction Saint-Bauzile le Putois pour un premier arrêt et une dernière activité du camp. Cette fois-ci, Alex ne se trompe enfin plus de direction au bout de 10 jours, ou est-ce parce qu’une fois de plus nous arrivons au fameux rond-point avant de rentrer sur l’A75, un rond-point familier donc, elle prend bien la direction de Montpellier. En chemin, nous passons tout près du cirque de Navacelles mais sans le voir. Nous empruntons encore une fois une belle route, encore fois sous les nuages et quelques gouttes de pluie. Timing plus que respecté nous arrivons même avec un peu d’avance.

Les grottes…enfin où stationner Gertrude ? Nous ne voyons pas de places handicapées alors nous garons les véhicules puis montons une longue série d'escaliers (la première) jusqu’à l’entrée réelle du site. Les uns en profitent pour passer aux toilettes pendant que les autres et Alex se renseignent et prennent les entrées. Nous nous avançons vers les autres visiteurs avec qui nous ferons la visite en compagnie d’Emerson le guide.

Derrière lui, on perçoit un long tunnel à parcourir en funiculaire pour accéder à l’entrée réelle de la grotte. Première attraction de la visite ! Une fois les consignes énoncées, les premières explications faites, nous embarquons dans les 2 wagons. Au cours du court trajet, nous voyons la reproduction d’un ours dont les ossements ont été retrouvés, il mesurait 3m30 ! Nous continuons le trajet et très rapidement nous atteignons l’entrée. Sur les indications d’Emerson, nous nous engageons dans un couloir puis escalier étroit avant d’atterrir dans une première salle. Il nous suffit de lever les yeux pour apercevoir ce que la suite nous réserve ! Un chef d’œuvre signé dame Nature !

La joyeuse communauté formée par Emerson, notre groupe et les autres visiteurs, plus de 9, nous continuons notre périple sur le parcours parfois humide, plat ou en escalier pour accéder à une grande salle, la première. Une grande salle où nous voyons un trou béant et la lumière venant d’en haut. Nous sommes devant l’entrée « officielle », celle qui était empruntée par les animaux avant sa découverte hasardeuse en 1780 par un berger. C’est toujours le berger qui découvre quelque chose ! Petit Jean, à la recherche d’une brebis de son troupeau se retrouva devant l’entrée d’une grotte d’où il entendit sa bête bêler depuis ses profondeurs. Après quelques pas, il chuta puis glissa, découvrant un monde féerique avant de s’évanouir, des colonnes sculptées dans les parois scintillantes et des fées. À son réveil, il se retrouva mystérieusement sur le plateau, sa brebis à ses côtés. Qui l’avait ramené ? Les « demoiselles » font référence aux fées que le berger aurait aperçu.

Nous continuons notre visite, encore une petite salle avant d’arriver dans la salle dite la « cathédrale ». Pour ce faire, il faut marcher en allant encore plus dans les entrailles de la terre, donc en profondeur, et toujours sur un parcours créé pour les visiteurs par les hommes, étroit et ici en descendant tels des hobbits dans les mines de la Moria (Emerson nous a encouragé à dire ce que nous évoque la grotte). Le hobbit Nicolas W. en frémit déjà de peur, il se dit « avoir le vertige », et pourtant il a fait du parapente ?! Cette idée ne le réjouit pas, mais il ne peut faire demi-tour, il doit y aller, alors rassuré par Anaïs, il avance doucement sans ralentir les autres visiteurs jusqu’à la première plateforme. Toujours aussi angoissé, il ne cesse de penser à la suite, même si ces camarades le rassurent, si Emerson nous annonce que nous avons terminé de descendre.

Les uns lèvent les yeux, les autres attendent sagement la fin de la visite. C’est un merveilleux spectacle d’architecture naturelle qui s’offre à nous, à croire que les bâtisseurs des cathédrales sont aussi tombés dans la grotte avant Petit Jean le berger !?!? Des stalactites et -mites, des colonnes ou stalactites et mimes ne faisant plus qu’une, des drapées, bref on ne sait pas où regarder. Nous évoluons sur le parcours au gré des plateformes toujours dans cette « cathédrale » avant d’attaquer l’ascension, 100 marches qui nous ramènent au point de départ : le funiculaire et le long tunnel…puis la civilisation et Toulouse.

Fin du Séjour

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