Encadrants  :  Pierre et Marie-Loï Hullin

Participants :  Kim-Maï, Gégé-dit-Le-Gonze, Ivan

 Photos : ici

Collective multinationale au  Caroux, avec parmi les participants, une Allemande, un Espagnol, un Français. C'est rare. Mais cette pluralité n'a pas généré la mélancholie ; beaucoup de bonne humeur, de plaisir et de grimpe magnifique. Belle grimpe, baignade et bonnes agapes.

Samedi :

Partis un peu tard de Toulouse (7h15) le samedi matin, nous n'avons attaqué la première voie qu'à 12h30, après avoir laissé les voitures au campement (parking des Gorges d'Héric), et fait l'approche sous un soleil de plomb. Mais nous avions choisi une belle voie orientée Ouest, et nous avons été à l'ombre quasi jusqu'au sommet. Deux cordées constituées, une de 2 personnes en tête, et la deuxième de 3 en-dessous. Ça avance vite.

Voie : la Balade des Carousiens, ouverte en 2021 en face Ouest du Bartouyre dans le secteur des Gorges d'Héric. 8 longueurs de niveau 4+ à 6a dans un superbe rocher, très franc. La voie est toute neuve, et la lecture ne sera pas difficile, il suffit de suivre le rocher dégagé de mousse et de lychen ; de part et d'autre, c'est très sale. Les longueurs sont enchaînées assez vite, personne ne voulant être encore dans la voie lorsque elle sera frappée de plein fouet par le soleil. La descente, sur un sentier très dur - dallage, voire mosaïque - de pierres et dalles, fait mal aux pieds tout juste libérés des chaussons. Mais l'esprit reste clair, à l'idée de plonger la tête dans le torrent. La chaleur étant trop forte, les têtes sont totalement asséchées, et la buvette passe avant la baignade ; personne ne boira moins d'une pinte, il fallait au moins ça. Le gosier allègrement et joyeusement humidifié, nous desendons dans le torrent ; l'eau est tiède ! On se demande comment les poissons vont résister, si la température continuait de monter. Mais nous ne boudons pas notre plaisir.

On remonte aux voitures, et peu après 19h00, nous filons à la guinguette du club de canoë-kayak. Nous avons de la chance, on nous monte une table, car tout est déjà complet et réservé. Après une belle journée de grimpe et une baignade revigorante, les estomacs réclament ! Ils seront comblés par d'énormes et voluptueuses assiettes gourmandes, dévorées sans retenue. La nuit tombe, nous retournons monter les tentes pour entamer tant bien que mal un repos sous une chaleur oppressante. La nuit sera courte pour certains...

Dimanche :

Pour éviter les grosses chaleurs de la veille, le réveil sonne un peu tôt pour un dimanche : 6h15. L'obejctif est de partir à 7h30 au plus tard. Nous jetons notre dévolu sur une voie courte (5 longueurs), toujours orientée à l'Ouest.

Voie : Les Petits Pas, au pilier du Bosc. Marie-Loï était partie en reconnaissance 15 jours plus tôt, et était rentrée enchantée. Nous lui avons fait confiance, et c'était LA bonne idée. La marche d'approche de près de 40 minutes, dans un vallon d'une moiteur étouffante (chaleur de la veille et de la nuit, humidité provenant du torrent juste sous le sentier), prend des allures de marche dans la jungle. Heureusement, les sacs sont légers, pour une grimpe à la journée. Nous conservons les mêmes cordées de la veille : les "vieux" d'un côté (Pierre et Gégé), les jeunes fringants de l'autre (Marie-Loï, Kim et Ivan). Les 2 premières mini longueurs (L1' et L1"), en beau 4+, s'enchaînent vite. Vient alors un dièdre magnifique en 5c un peu athlétique, bien protégé (mais on peut rajouter tout ce qu'on veut si on a pas oublié les friends. L3 est une traversée puis montée dans une dalle fissurée de toute beauté, fine et somptueuse, terminée par un réta sur terrasse, où certains propose une très belle et fidèle imitation du phoque de l'Atlantique. Cerise sur le gâteau la dernière longueur en 4+ est une apothéose : difficile de faire plus beau à ce niveau, on se croirait en Corse, dans un pilier vertical magnifiquement sculpté. On se rejoint tous en haut, pour un picnic à l'ombre d'un chêne. Encore une belle rigolade. Avant de dégringoler vers les voitures par un sentier à l'ombre. Il fait encore très chaud, et nous allons nous rafraichir dans la rivière, au pied de la guinguette du club de canoë-kayak, comme la veille au soir. Le pied intégral ! Le corps et la tête sont propres et frais, on se change, et on vient recharger les batteries au restaurant de la guinguette. Bières, assiettes géantes, crèpes et café, il n'en fallait pas moins.

Mais il faut vite rentrer, pour arriver à Toulouse avant 20h00, fermeture des bureaux de vote. Nous y serons à 19h00. Des étoiles plein la tête, après ces voies splendides et la convivialité drôle et joyeuse de ce petit groupe de cinq.

À très vite, pour de nouvelles aventures !

 

 

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