Séjour Raquettes du 2 au 6/03, organisé par Jacques, participants : Alexandre L., Denisa H., Guillaume D., Jean Luc L.,

au chalet-refuge des granges de Holle, à Gavarnie

 

Journée 1 : Pic Lary

La météo :

Le temps a été globalement couvert et froid.

Arrivés au col de Lary à 2200M, des bourrasques de vent et une tempête de neige nous ont arrêtés net dans notre élan et nous sommes redescendus pour déjeuner 200 mètres plus bas à l’abri du vent.

Le temps de casser la croûte les fesses dans la neige, une petite éclaircie est arrivée. Tout ragaillardis, nous en avons profité pour repartir et atteindre le sommet.

La descente s’est terminée dans le brouillard avec une petite bruine qui nous a fait accélérer la cadence vers la chaleur du refuge.

 

La neige :

Bonne dans l’ensemble.
Le matin, la neige était froide et portante, ce qui nous a permis d’évoluer rapidement sans raquette. Plus haut dans la pente sous le col, la neige est devenue plus molle et donc nous avons chaussé les raquettes.

La partie finale est une belle crête, nous sommes passé sur son côté est. Nous avons atteint le sommet sans crampons dans la neige molle avec des passages aériens mais pas difficiles.

Description du parcours :

La première partie est un chemin sans neige partant directement du refuge des granges de Holle. Il suit le tracé du GR10 et la route qui monte à la station de ski.

Arrivés à 1700m, nous quittons le GR10 pour monter dans une vallée direction sud-ouest. Au fond se trouve le col de Lary.

Au col à la deuxième tentative, on contourne le pic Lary sur son flan pour l’attaquer par sa crête nord ouest. En bas, un petit lac gelé se laisse photographier par les artistes.

Le chemin suit la crête mais une corniche un peu sérieuse à passer, nous rappelle qu’il faut redescendre un peu en dessous des rochers, coté est. Le chemin se perd un peu dans les rochers et certains choisissent des voies plus ou moins officielles pour arriver au sommet où nous avons une vue magnifique sur le cirque de Gavarnie dans les nuages.

La descente par le même chemin est rapide, le mauvais temps qui menaçait, arrive. On finit dans un brouillard épais et froid qui nous fait jouer au jeu : « On est passé où ? »

Distance : 9 km et dénivelée : 900 m

Journée 2 : La Bernatoire

La météo :

C’était la journée à ne pas rater : grand soleil et ciel bleu ! Avec quand même au sommet, un petit vent glacial qui nous a fait manger dans un trou alors que la vue était magnifique.

La neige :

Très bonne et portante le matin et comme d’habitude quand il fait beau, ramollie et glissante à partir de midi.

Description de la journée :

Nous avons de nouveau suivi le GR 10 à partir du refuge (mais cette fois ci dans l’autre sens) pour atteindre la route du barrage d’Ossoue. L’ancien GR 10 traverse le bois de Saint Savin (et oui ce petit village possède beaucoup de terres même très loin). Le chemin est gelé (à l’ombre dans le bois froid) et on ne met pas les crampons car on a le pied sûr et montagnard.

L’objectif initial (et ambitieux) était d’aller au col de la Bernatoire.

Mais un peu pressés d’attaquer sérieusement la pente avec nos crampons (cette fois-ci), nous bifurquons un poil trop tôt vers le sud sur des pentes pentues d’un belle vallée, sans vérifier sur la carte.

Nous avons donc attaqué droit devant en montée dans un décor splendide et sauvage (nous avons vu des isards au loin). Le doute a fini par s’insinuer dans nos esprits et après vérification, on partait dans le fond de la vallée de Sausse-dessus.

Après quelques réflexions, nous décidons de rattraper le coup (c’est trop bête) et nous coupons en travers pour tenter de rejoindre la vallée voisine et le chemin du col de la Bernatoire.

Vers 13h, le groupe se scinde en 2. Il y a ceux qui trouvent la vue déjà belle et souhaitent s’arrêter là pour manger et faire demi tour. Et ceux qui persistent et veulent continuer vers le col.

Mais le col est encore loin, trop loin et il est tard. Donc après avoir déjeuné sur un petit sommet à l’entrée de la vallée de la Canau (dans un trou à l’abri du vent), le groupe dissident rejoint le premier pour entamer la descente.

Descente faite dans le grand art montagnard, c’est à dire sur les fesses (sans danger).

Arrivés à la rivière (les fesses mouillées), il faut la traverser. Chacun sa méthode : direct dans l’eau ou en jetant aléatoirement des rochers. On a les pieds mouillés aussi.

Là, la question du chemin du retour se pose : le même chemin qu’à l’aller (mais il faut remonter et c’est en dévers) et la route (hum, c’est relativement plat une route non ?).

Donc la majorité choisit la route. Assez rapidement, une surprise nous attend.

Une première coulée barre la route. Puis une seconde, puis une troisième… bref ça devient compliqué et pénible à franchir. Donc changement de programme, on remonte (finalement c’est mieux) vers le chemin du retour. Et on trottine tranquillement vers le refuge, fatigués mais heureux de cette belle aventure. Pour certains, c’était la première fois les crampons !

Distance : 17 km et dénivelée : 1050 m

 

Journée 3 : Le plateau de Saugué

 

La météo :

Temps pas terrible : du vent, des nuages gris et bas (quelques flocons) et froid. Bref il fallait rester en dessous de 1800m.

 

La neige :

Pas beaucoup de neige sur le parcours. Pas besoin de raquettes ni de crampons.

Description de la journée :

C’est le troisième jour ! Nous sommes un peu fatigués et il ne fait pas beau donc ce sera journée cool. Jacques nous propose une petite balade de 10 km sur le plateau du Saugué pour avoir la vue sur le cirque de Gavarnie (nous sommes aussi optimistes)…

Nous avons décidé de laisser les voitures au parking et donc rebelote, le GR 10 pour descendre dans la vallée d’Ossoue, traverser le gave et continuer cette fois ci sur le vrai GR10 qui monte sur le plateau de Saugué.

Nous avons baguenaudé entre les granges et les rigoles sur les parcelles du plateau.

Cette journée a été agréable, tranquille et le gypaète barbu nous a même survolés à plusieurs reprises. On a fini par déjeuner au bout nord du plateau, contre le mur d’une grange (elles sont toutes fermées) pour ensuite revenir par le même chemin où l’on cherchait à voir en face, les balcons du cirque de Gavarnie à travers le plafond bas.

Distance : 11 km et dénivelée : 600 m

Journée 4 : Le tour de la vallée du cirque par le plateau de Bellevue, la Planette, l’hôtellerie du Cirque, le challet de Pailla (et le refuge des Espuguettes en option).

La météo :

Toujours pas terrible, nuages bas et neige par moment mais bien pour la randonnée.

 

La neige :

Pas beaucoup de neige en dessous de 1600 m. Un peu de neige sur le plateau de Bellevue, des coulées dures sur le balcon (crampons obligatoires) et de la neige gelée dans la montée au refuge des Espuguettes.

Description de la journée :

Comme d’habitude départ du refuge par le dernier chemin possible, celui qui descend vers le village de Gavarnie.

Entre forêt, plateau, balcon, la vue sur le cirque de Gavarnie est grandiose, ce jour-là. Nous avons pu voir toute la beauté du cirque et pour certains la fascination des cascades de glaces où l’on devinait quelques grimpeurs (petits points noirs qui bougeaient).

Le matin, nous suivons le balcon qui monte tranquillement vers le col de Boucharo. On le quitte sur le plateau de Bellevue où l’on prend la photo de groupe avec le cirque en fond (la classe).

Là, on redescend vers le fond du cirque et la fameuse hôtellerie du cirque où nous attendent les hordes de touristes avec des équipements parfois improbables (ah les belles finlandaises égarées…). Petit casse-croûte en cherchant sur les cascades, les grimpeurs héroïques.

Et puis, hop on s’échappe par le balcon qui mène au chalet du Pailla. Passage magnifique à flanc de montagne mais très impressionnant avec des coulées de neige dure et des stalactites de glace au dessus de nos têtes sur les traces des isards.

On fait un petit exercice d’encordement avec nœuds et tout et tout. Le cadre s’y prête, c’est vertigineux.

Et puis le balcon se termine au chalet, où un courageux se dit que la vue est certainement plus belle au refuge des Espuguettes. Les autres redescendent tranquillement au village et remontent au refuge.

Distance : 16 km et dénivelée : 900 m.

          

Journée 5 : Le plateau du CHAOS de Coumély

La Météo :

Nous avons eu dans l’ensemble un temps nuageux, beaucoup de brouillard + neige.

La neige :

La neige était gelée le matin et a fondu par la suite en dessous de 1700 mètres.

Description de la journée :

Dans un cadre assez forestier, nous avons randonné dans une forêt de sapins enneigés. Ce cadre idyllique nous a amené pour ce dernier jour sur un plateau au-dessus du chaos de Coumély. Situé entre la cabane de berger et sur le chemin de la vallée de Héas ainsi que le chemin du lac des Gloriettes, nous avons profité des quelques centimètres de neiges tombés la veille pour dessiner notre chemin.

Au retour, nous avons voulu sortir des sentiers, pour descendre dans les sapins. Ce qui a enchanté nos odorats.

Rédacteur dévoué : Alexandre Lanies

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