HandiCaf  : 1ère nuit en altitude

Date : 15 et 16 septembre 2018

Responsable : Alexandra Genesty

Bénévoles : Suzanne, Philippe, Lola, Martine et Gérard

Participants : Benoît, Benjamin, Fabien, Julien L., Thomas, Simon, Nicolas B., Marion, Margot, Xavier, Antoine et Danvi

Samedi

C’est au petit matin que nous prenons la route pour les Granges d’Astau.

Après 3h nous arrivons enfin. Cela ne veut pas dire que nous partons, loin de là….

« Mon sac est trop lourd », « ma gourde est pas remplie », ou « allo, je viens de m’appercevoir que nous avons oublié de mettre la gourde dans son sac »…

Pas de panique, nous gérons !

Il faut bien partir alors en route vers notre 1ère nuit en altitude mais avant il nous faut avaler les 850m de dénivelé.

Au départ aucunes difficultés, le terrain est plat mais plus nous avançons plus ça monte et les inévitables questions arrivent « ça va monter longtemps ?», « on mange quand ? » !

Les estomacs sur pattes devenant un peut trop pressant, nous choisissons de pique-nique sur la plate-forme des baraquements des wagonnets à l’écart du chemin. Un heure de pose à l’ombre où au soleil entourés par des paysages luxuriants.

Les estomacs rassasiés nous reprenons notre ascension au rythme des « bonjours », « courage », « félicitations, vous êtes des champions » mais surtout pour ma part des conversations entre les jeunes qui pour certaines ne manquait pas de piquant ! C’est ainsi que j’ai pu avoir une leçon de drague de la part de Xavier et Julien expliquant à Danvi que ça méthode quelque peu frontale n’était pas la bonne…

Petit à petit chaque pas nous amène plus haut et soudain là au dessus de nous le ‘’paquet de tabac’’, (gros bloc de pierre servant lors des années de contrebande à planquer les paquets de tabac) qui marque le début de la fin. Plus qu’une 50m de dénivelé et nous sommes au col et au refuge un peu plus bas. La fatigue se fait sentir, les muscles sont endoloris et les gourdes vides. Il est tant que nous arrivions pour tout le monde.

C’est après 6h de montée que nous arrivons au refuge. Les félicitations des autres randonneurs fusent, nos jeunes sont fiers d’eux et ils peuvent l’être. Ils ont bien mérités un petit apéritif !

En refuge y a des règles :

  • pas de chaussures à l’intérieur

  • pas de sacs dans les chambres

  • une heure de repas sans retard possible

Bref, rien pour nous facilité la tache.

« Je peux avoir votre attention » ? Vous sortez de vos sacs, votre drap, votre téléphone et vos papiers. Vous les mettez dans une caisse que nous monterons dans le dortoir. »

« Qui a mis ses affaires de toilettes et ses chaussures dans la caisse ? », « A qui est ce caleçon (sale)?)….

Bref vous l’aurez compris, je commence à manquer de patience.

Pour le repas nous nous régalons d’une soupe, d’un plat de riz accompagné de viande en sauce, de fromage du coin et en dessert d’une compote.

A 21h ils sont tous au lit épuisés par la journée mais aussi par l’altitude.

Dimanche

Comme pour le repas le petit déjeuné à son heure si nous voulons qu’ils aient le temps il nous faut les lever à 7h pour un petit déj à 7h15 car il n’est plus servi au-delà de 7h45. Et la encore une nouvelle règle arrive. Il ne sera servi que lorsque tout le monde sera installé. Autant vous dire que c’est perdu d’avance pour nous !

Je ne plierais pas il va falloir que le gardien du refuge s’adapte à notre groupe.

Les sacs sont refait, les chaussures lacées, tous les randonneurs partis. C’est à notre tour d’attaquer la descente. Tranquillou, chacun à son rythme avec des poses régulières les groupes de forment avec un tête Xavier, Simon, Nico B., Fabien, Julien L., Danvi, Thomas et moi. Nous arrivons au lac d’Oô avec pas mal d’avance alors nous partons prospecter pour trouver un coin sympa à l’ombre pour manger et quoi de mieux que le bord de la rivière ?

L’attente est longue, mais des randonneurs nous informent régulièrement de l’avancé de nos camarades. C’est Margot et Martine qui nous rejoignent les premières. J’en profite pour aller à la rencontre du reste de groupe. Philippe et Antoine ne sont pas loin eux non plus, je pousse un peu plus et arrivent Benjamin et Lola et enfin Marin avec Gérard et Suzanne.

Pieds dans l’eau et pique-nique une pose bien méritée.

Il faut pourtant reprendre, certain commencent à fatiguer, les petites chutes s’enchaînent le pas est moins sûr.

C’est le sourire aux lèvres que nous arrivons enfin aux camions.

Félicitation à tous pour votre endurance et l’entraide dont vous avez fait preuve.

A bientôt pour de nouvelles avantures

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