Ce we des 12-13 mars 2016 fut une nouvelle cession d’en « route vers l’autonomie – Terrain Neige » avec 5 cafistes bien motivés.

Samedi matin

Départ de JJ à 8h pour le Montaigu, lieu choisi pour cette formation de par la possibilité de dormir dans des cabanes et les variantes possibles en fonction des conditions sur le terrain. Nous nous sommes arrêtés peu avant Le Chiroulet, hameau du fond de la vallée de l’Esponne, là où se trouve le parking de la piste forestiere. Mais nous avons dû garer les voitures sur le côté de la route en déblayant un peu la neige pour laisser suffisament de passage. Vous avez bien compris, la neige est déjà là à 1060m. Les raquettes aux pieds, les gros sacs sur le dos, la petite caravane de 7 s’est élancée vers les cabanes du Courtaou de la Lit qui fut atteinte à 11h30. Une belle trace faite précédement nous a bien aidée. Ces cabanes, situées à 1500m, ont été reconstruites par des bénévoles il y a peu et offre une hospitalité formidable dans un lieu magnifique. Nous nous sommes répartis dans les 4 cabanes disposant de planches pour dormir : 3 de deux places et une de 1 de une place. Nous avons déjeunés devant cette immensité blanche où seule une trace continuait au-delà. Pendant le repas, les attentes de chacun et le contenu de la formation ont été précisés.

Samedi après-midi.

Nous sommes montés au-dessus des cabanes pour trouver une belle pente de neige afin de commencer les exercices. Une fois les toboggans bien « huilés » avec les pelles, nous avons enchainé des chutes dans tous les sens pour maitriser les arrêts sans et avec piolet, la réalisation de corps mort avec piolet puis ancre à neige, les anneaux de buste, et autres longueurs d’encordement sur neige...

En fin de journée, le ciel s’était couvert mais nous avons décidé de préparer la trace pour le lendemain en montant jusqu’à 1900m.

De retour aux cabanes, les jeunes se sont enquis de défraichir la foret pour ramener des fagots et animer un joli feu qui nous a réchauffé durant notre diner.

Autour du foyer nocturne, les questions-réponses sur les techniques ont continué. Les cordées furent établies et la demande de réveil à 6h30 en a fait sursauté certains…Vers 22h tous étaient couchés.

Dimanche.

Il faisait environ -8°C dehors. Les bouteilles de gaz étaient un peu gelées augmentant le temps pour faire fondre la neige. A 7h30, le ciel était parfaitement dégagé tous les couchages étaient défaits et centralisés dans une seule cabane et les sacs à dos prêts, SAUF pour XX et nous ne sommes partis qu’à 8h15. Un petit sermon s’est imposé : un horaire de départ défini par l’encadrant doit être respecté pour effectuer une course dans des conditions de sécurité avant que le soleil ne tape trop fort et ne déclenche des avalanches, par exemple. Bref, nous avons rejoins nos traces de la veille à 1900m et la décision avait été prise avant de ne pas gravir le couloir S mais de prendre l’arête SE. De toutes les façons il était trop tard pour un couloir.

Nous avons donc rejoins en raquettes l’arête SE au point coté 2023m sur la carte IGN. Droit devant nous l’arête immaculée était magnifiquement dentelées et cornichée. La progression en crampon était difficile et les plus jeunes se sont relayés à brasser en tête en jonglant au gré des corniches et parfois à cheval  sur la partie la plus effilée, une jambe sur chaque versant comme sur la «Bionnassay ». Le dernier ressaut fut un quasi mur, raide, en mixte improtégeable, le friend ne tient pas. Sur le bombé du dessus, un corps mort a été installé pour assurer les 6 qui attendaient en contrebas. Le sommet est atteint vers 14h. Ah oui quand même, mais ça a tellement brassé… Notre arête était splendide : nos traces se voyaient de loin. Le ciel s’est couvert. Ensuite l’idée était de repartir vers l’arête Ouest. Mais les énormes corniches étaient infranchissables et coté N la pente est trop raide. Vu l’état de fatigue, la décision a été rapide : redescendre par un lieu sûr, l’arête N et le col de Tos ce qui a considérablement rallongé le retour. Les pentes de neige ont été dévalées facilement tout en brassant. Arrivés sur le bitume, tout en marchant d’un pas rapide vers les voitures, le débriefing de la formation fut fait : le WE a été très enrichissant, les 5 cafistes ont fait preuve d’une excellente entente, montrant beaucoup de curiosité et vraiment TRES motivés. La morale sur l’horaire de départ a été reprise et le choix de la sécurité pour le  chemin de retour bien compris.

Ce n’est pas fini : arrivés à  nos voitures, nous avons vidé rapidement les sacs pour …. remonter aux cabanes chercher nos couchages : là, il était 20h, la neige tombait. Après 35 minutes de redescente à fond, les jambes étaient bien lourdes. Sous la neige, les cahiers de formation ont été remplis : tous sont validés mais doivent rester humbles devant la montagne. La route vers l’autonomie est bien partie et doit se poursuivre/se consolider par d’autres courses, sans griller les étapes (hein Tom !).

Les 5 cafistes étaient Alexandre, Antoine, Tom, Zan Bi (le breton) et Jean-François, encadrés par Nathalie et Domi. (photos a venir ?)

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