Dates : du 22 au 23 juillet 2023

Discipline : alpinisme rocheux

Lieu : Pic Espade et Muraille sud du Ramougn

Bivouac : Lac d’Aubert

Initiateurs : Alexis Cournet, Jordi Chinaud, Ferdinand Kerssenbrock, Nicolas Sans, Alexandre Rezé.

Participants : Lucie, Sébastien

Conditions météo : froid le matin, chaud en journée

Lien photos : https://photos.app.goo.gl/je4mutZ8PSSZz7Kz5

Descriptif général :

A l’heure où la chaleur envahit inlassablement les villes et les plaines, nous décidons de quérir un peu de fraîcheur en altitude, sur les balcons du Néouvielle. L’objectif du séjour est d’ascensionner les lignes dites exceptionnelles du Pic d’Espade, pic culminant à près de 2900m, dominé par la brèche de Chaussenque.

Sur les prairies accueillantes du lac d’Aubert, nous établissons le bivouac pour cette première nuit du vendredi. Les objectifs sont clairs et les cordées s’organisent avec simplicité et efficacité. Le Pic d’Espade propose deux grandes voies équipées qui s’apparentent, désormais, à deux grandes classiques pyrénéennes grâce au travail de Daniel Lanne en 2000. Le groupe se répartira entre la voie Réunion Syndicale (6a max) et Malheurs de Pikatchu (6b+ max).

Après une marche d’approche assez longue (environ 2h30) d’abord le long du GR10 en direction du col de Madamète puis au travers de blocs couleurs rose et saumon, teintes chaudes caractéristiques du rocher du Néouvielle, nous nous encordons au pied du grand pic d’Espade fier et altier. L’ombre portée du géant et l’altitude nous plongent dans air froid et enclin à déclencher chez certains des engourdissements de doigt. Le rocher qui s’offre à nous n’est pas qu’un simple relief, il est avant tout un tableau de maître. Les lignes et les courbes claires se dessinent subtilement alors que les premières nervures argentées structures l’ensemble comme sur une œuvre cubiste. Les grands aplats blancs légèrement ornés d’une poussière de lichen moutarde se dressent sans ambages devant nos silhouettes d’hommes spectateurs.

Dans la voie « Les malheurs de Pikatchu », Dame Nature a proposé un florilège de formes et prises particulièrement variées offrant au grimpeur la possibilité d’une grande expression corporelle. Pas de dalle, mouvements de remontée de fissures en opposition (style Dülfer), utilisation de l’ensemble du corps pour se démener d’une fissure large et peu commode (style renfougne), ou encore mouvements au plus près de la paroi lorsqu’elle devient raide et verticale.

Après cette sublime envolée sur cette peinture grandeur réelle, nous redescendons sur terre à la suite de plusieurs rappels très esthétiques donnant à voir d’autres variations chromatiques du rocher tout à fait esthétiques. Fourbus et heureux, nous cheminons vers les lacs d’Aubert pour se restaurer et dormir, en empruntant cette fois-ci un itinéraire de retour via la brèche Chaussenque.

Le lendemain, le groupe s’en va explorer la ligne en terrain d’aventure de « Raisins d’Ours » au sein de la muraille sud du Ramougn. Les cordées parcourent cette belle escapade de manière rapide et posent bientôt le sac de montagne près des berges du lac d’Aubert pour se délasser dans un bain frais et revigorant.

Le massif du Néouvielle ne nous a pas déçu, offrant une nouvelle fois, de nombreuses possibilités d’escalade sportive dans un cadre paradisiaque en altitude. 

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