Compte Rendu : Ski de rando du WE 9 et 10 février 2013
 Lieu :                   Luchonnais
Samedi 9 :            Bosse de la Chnouf(1781m)
Dimanche 10:       Honteyde(1912m)
Encadrants : Gérard Gomez, Jean-philippe Albressac.
Participants : Martine, Sylvie, Loic, Vincent, Emmanuelle, Véronique, Paul, Philippe, Jérôme, Fabien, Michelle, Jérôme, Mathieu
 
En ce moment, nous ne savons à quel sein se vouer. Début décembre, les professionnels des stations sortent les mouchoirs tant l’enneigement fait pleurer. A l’heure d’aujourd’hui, ils pleurent toujours mais pour des problèmes de circulation et surtout par le maniement des pelles du matin au soir. Une question s’impose :Ou poser le tas, sachant qu’ils prennent, pratiquement une  rafale de flocons toutes les nuits .
Avec ses six mètres de cumul, Cauterets monte sur la première marche du podium international, détrônant au passage les Rocheuses. Les touristes, en villégiature à Barèges sont réveillés journellement par le son des pétards aux aurores et finissent par être évacués car la situation devient critique. Pour le ski de piste, ils devrons repasser cet été !
Pour l'affaire nous concernant, le programme s'en trouve tout chamboulé avec l'impossibilité d'aller quérir moûts globules rouges en altitude. Encore une fois, le luchonnais nous tend les bras.
Depuis quelques années, j'avais repéré le vallon blotti entre les deux approches classique du Bacanère en direction du col des Taons. Il manquait juste la couche de peuf à basse altitude pour un départ de Pratnau(850m).
Une paire de chaînes plus tard, nous posons les spatules sur la piste forestière immaculée y menant. Une harde d'isards en quête de victuailles traverse à deux pas. Certains diront:"appelez moi le directeur, il est inconcevable de se faire détruire un si beau champ par des bestioles..."
La trace est physique avec pas moins de 40 à 50 cm posés sur fond dur. Nous nous relayons, avec Gérard. Après avoir passés les cabanes de Cunau, un léger replat nous amène au pied de la Bosse de la Chnouf que nous abordons par la rive droite. En reniflant les cristaux, Vincent nous assure que c'est de la bonne, laissant entrevoir une apnée démoniaque à la descente. Au terme de notre ascension, la suite des débat impose la sécurité. Nous en resterons là !Les « Black Crows » du Gonz frétillent d’impatience et lui susurre à l’oreille de ne point s’attarder en ces contrées canadiennes. Il ne manquerai plus qu’un simoun s’abatte sur nos crânes. Le premier run tourne en débauche.
De retour sous les abris, une remarque fuse(toujours le même artiste)en prétextant« que nous avons salopés le travail et qu’il reste encore de quoi labourer sous le sommet… » Qu’à cela ne tienne, en tant que "Tontons Massacreurs",non sans avoir au préalablement ôtés la combinaison néoprène de plongée, nous revenons sur la bosse pour s'en coller plein les narines.
A Portet de Luchon, Gustave, le propriétaire du gîte s'occupe de lancer la flambée dans la cheminée. Il nous dit que de mémoire, il n'a jamais vu autant de neige. Bien qu'ayant eu un AVC l'année précédente, il supporte parfaitement ses 82 printemps. D'ailleurs, il partagera une petite" mousse" dans l'attente de la finalisation des comptes, pas simple au demeurant. En début de soirée, Jean, Aurélie et Mathieu braveront les éléments pour la classique dégustation du Carbopunch en notre compagnie particulièrement agitée et bruyante. Une dernière poignée d'incantations en faveur des dieux de la Peuf et les gais lurons rejoignent leur couche sous les flocons.
Au petit matin, les cheveux tirent un peu pour certain d'entre nous. Deux dolipranes et une séance de chaînage éclaircie définitivement les esprits.
Jérôme s'affaire en guise de chasse-neige depuis Cirès afin de parvenir à la cabane de même nom. Il connaît bien le coin depuis le WE formation "faire sa trace"  passé avec Jean.
Les sapins croulent sous le poids des accumulations. Au débouché de la forêt, le soleil nous touche de plein fouet, en nous éblouissant. C'est tout juste si nous ne trébuchons pas sur l'infime partie de la cambuse dépassant du manteau blanchâtre.
Le vallon du Cap de la Lit arbore fièrement bon nombre de corniches, prêtes à en découdre avec les citadins que nous sommes. Nous les laisserons sur notre droite pour confluer sur la Serre de Salie et renouer avec l'ivresse des sommets, en l'occurrence le Honteyde(1912m) et la Coume de Herrère(1841m).Je m'emballe, ce n'est pas aujourd'hui que le mal des montagnes nous touchera...
Une brusque remontée des températures annihile tout espoir de remettre le couvert dans la"légère" au grand dam de Mathieu. A travers les estives, nous finissons à Benqué-dessus avec 15° au compteur et les cuisses un poil en surchauffe. Pas du grand ski mais une bien belle balade.
Merci à tous...
Jean-phi
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